jeudi 16 février 2012

La pauvreté du monde musulman malgré ses richesses



Le monde musulman connaît le taux le plus élevé de pauvreté malgré l’énorme richesse qu’il possède. Un seul pays, l’Arabie Saoudite, recèle plus du tiers des réserves mondiales en hydrocarbures. Les plus riches de la planète sont des musulmans. La grande partie des capitaux déposée en Amérique et en Europe appartient aux musulmans.
Le PIB de tous les pays de la Ligue arabe est inférieur à celui de l’Espagne ; le tiers des Arabes vivent avec moins de deux dollars la journée ; les statistiques prévoient plus de 25 millions de chômeurs à l’orée de l’an 2010 ; environ 51% des jeunes arabes ont exprimé leur volonté d’émigrer, notamment en direction des pays européens ; et enfin, seulement 1,6% des citoyens arabes ont accès à Internet, ce qui est, de loin, inférieur même par rapport à certains pays de l’Afrique noire.
Compte tenu des richesses fabuleuses d’une part et des injonctions de l’islam concernant l’aumône légale, le partage et le don d’autre part, on peut affirmer que la pauvreté est un phénomène étranger et inexplicable dans le monde musulman. Ce fléau est tout simplement dû au non-payement de la zakât qui constitue l’un des cinq piliers fondamentaux de l’islam. La zakât régulièrement distribuée, pourrait à elle seule enrayer la pauvreté en terre d’Islam. Malheureusement, les systèmes politiques ne veulent pas entendre parler de cette ressource susceptible de faire revivre l’islam politique qu’ils font tout pour combattre en terre d’islam. Pour eux, l’islam au pouvoir signifie la fin de leur règne. [1]
Si en matière de répression, l’Etat manifeste une fermeté et une présence constante, il n’en est pas de même des autres secteurs vitaux comme la santé, l’éducation, l’agriculture. La privatisation des entreprises a mis des millions d’ouvriers à la porte. La suppression des subventions destinées à l’agriculture, aux denrées de première nécessité, au secteur sanitaire et social, à l’éducation sont autant de mesures qui ont plongé les masses dans la misère et la pauvreté. l’Etat abandonne les secteurs de l’économie qui deviennent le domaine des multinationale opérant dans le cadre du marché mondial incontrôlé. C’est là une nouvelle forme de domination coloniale ; les états deviennent des simples commis, des agents à la solde de l’étranger ; leur souveraineté est battue en brèche. Leur rôle consiste désormais à protéger les intérêts étrangers sur leurs territoires et à dégager des ressources pour payer la dette extérieure. Ce qui est plus révoltant est le fait que les prêts octroyés par le FMI aux pays musulmans avec des taux d’intérêts élevés proviennent pour une grande partie des fonds musulmans.
L’Arabie Saoudite est membre du conseil d’administration du FMI étant donné le grand nombre de parts qu’elle possède dans cet organisme, de même, les capitaux arabes investis ou déposés dans les banques et les institutions financières occidentales rejoignent un circuit financier qui alimente le FMI et d’autres organismes bailleurs de fonds. C’est dire que la pauvreté et la misère sociale d’un milliard de musulmans sont provoquées par la richesse que détient une poignée de musulmans.

Notes

[1] Certains pays comme l’Algérie tentent de lever la zakât ; mais la majorité des citoyens doutent de la légalité du payement de cet impôt religieux entre les mains d’un pouvoir en guerre contre l’islam.

Source: bismillah-debats.net

Le statut de la femme en Islam : mythe et réalité...



Un des sujets les plus en vogue chez les détracteurs de l'Islam depuis pas mal de temps est celui de la position de cette religion par rapport à la femme. Combien de fois entendons-nous ou lisons-nous que l'Islam est d'une grande intolérance (plus particulièrement en ce qui concerne les femmes), ou encore que l'Islam ne reconnaît à la femme aucun droit ?… Dans les lignes qui vont suivre, nous allons essayer d'étudier brièvement le bien fondé de ces différentes assertions.
Pour cela, nous commencerons par une analyse comparative (très sommaire…1) de la situation qui était celle de la femme dans le monde avant l'Islam. A partir de là, il nous sera plus aisé de mesurer les améliorations et les changements positifs apportés par le Message révélé à Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)...
Les historiens affirment de façon unanime qu'au 6ème siècle après J.C. (avant le début de la mission de Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)), la femme, dans le monde en général et dans la plupart des sociétés, avait perdu toute sa dignité, son honneur:
Pour certains, elle n'avait pas plus de valeur qu'une vulgaire marchandise, qui pouvait être vendue ou achetée selon le bon vouloir des hommes. 2 Pour d'autres, la femme était responsable du premier péché. 3 D'autres encore avaient la conviction qu'elle n'était rien de plus qu'une souillure… 4 Certains en étaient même arrivés à se demander si la femme pouvait être considérée comme un être humain ou non…! 5
Dans la société arabe anté-islamique, la situation de la femme n'était guère meilleure. Allah lui même nous rappelle le comportement des arabes dans le Qour'aane lorsqu'un enfant de sexe féminin voyait le jour dans leur foyer. Il dit:
"Lorsqu'on annonce à l'un d'entre eux la bonne nouvelle (de la naissance) d'une fille, son visage noircit et il suffoque (de colère)."
(Sourate 16 / Verset 58)
Ils ne pouvaient ainsi voir naître chez eux une fille; et si cela arrivait, ils s'empressaient de l'enterrer vivante, comme cela est confirmé par d'autres versets du Saint Qour'aane. (Voir notamment la Sourate 81, l'obscucissement)
Telle était la situation de la femme sur le plan moral. Au niveau juridique, les choses n'étaient point différentes: Les lois en vigueur dans de nombreuses sociétés présentaient des discriminations incompréhensibles entre le traitement réservé aux hommes et aux femmes. Dans certaines communautés religieuses, les fautes étaient punies beaucoup plus sévèrement si elles étaient commises par des femmes… 6 Chez les arabes, la loi du talion était appliquée en cas de meurtre. Mais cela uniquement si la victime était un homme. S'il s'agissait d'une femme, cette loi n'était pas appliquée. (Réf: Commentaires de Ibn Kathîr r.a. pour le verset 178 de la Sourate 2)
Ce ne sont là que quelques modestes exemples, mais qui suffissent amplement à nous éclaircir quant à l'état d'esprit qui dominait à l'époque, dans le monde, à l'égard des femmes.
En gardant cela à l'esprit, venons-en à présent aux changements apportés par l'Islam par rapport au statut des femmes:
Le principal enseignement islamique à l'attention des croyants sur la question de la femme a été, dès l'origine, d'adopter envers elle une attitude de respect, d'estime et de courtoisie, et ce, quelle que soit sa position dans la famille: qu'elle soit une mère ou une fille, qu'elle soit une sœur ou une épouse, l'Islam n'a jamais autorisé que l'on porte atteinte à sa dignité.
En guise de preuves par rapport à ce qui vient d'être affirmé, voici la traduction de quelques versets du Qour'aane et de certains Hadiths.
A propos de la mère, le Qour'aane dit:
"Votre seigneur a décrété que vous n'adoriez que lui et que vous témoigniez de la bonté envers votre père et votre mère (…)"
(Sourate 17 / Verset 23)
Ce verset parle du devoir de bonté envers la mère immédiatement après avoir fait allusion à l'adoration d'Allah seul. La proximité entre ces deux obligations dans le texte coranique n'étant pas dû au hasard, elle montre bien l'importance qu'Allah accorde à ce devoir de bon comportement et de respect.
Il est rapporté dans un Hadith, qu'une fois un Sahâbi qui s'appelait Jâhimah (radhia Allâhou anhou) était venu auprès du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et lui avait fait part de son intention de participer à une campagne militaire. Il était ainsi venu pour lui demander conseil à ce sujet. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui demanda:
"As-tu encore une mère vivante?"
Après qu'il ait répondu par l'affirmative, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui dit:
"Restes auprès d'elle, car le Paradis se trouve à ses pieds."
(Nasaï - Mousnad Ahmad)
Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) rapporte pour sa part: Un homme vint auprès du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et lui demanda
"Qui a le plus droit à ma bonne compagnie ?"
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) répondit :

"Ta mère, puis ta mère et encore ta mère, ensuite ton père..."
(Mouslim)
Pour ce qui est des vertus que l'Islam reconnaît à la fille, Ibnou Abbas (radhia Allâhou anhou) rapporte un Hadith du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui dit:
"Celui qui a eu une fille, qui ne l'a pas enterré vivante (comme cela se faisait couramment dans la société arabe anté-islamique), ni ne l'a déshonoré et n'a pas non plus donné préférence à ses fils sur elle, Allah le fera entrer au paradis par l'intermédiaire de cette fille."
(Moustadrak Hâkim, Sounan Abou Dâoûd)
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit encore:
"Celui qui fut éprouvé par quelque chose concernant ces filles et qui était ensuite bienfaisant pour elles, celles-ci seront un voile pour lui le protégeant du feu de l'enfer."
(Boukhâri)
Quel contraste entre ce que dit le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et la mentalité qui prévalait auparavant ! Face à cette société arabe où la pratique d'enterrer les filles vivantes était très courante, voici donc le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui promet le Paradis à celui qui se montre bienveillant envers celles-ci
En ce qui concerne le comportement que doit avoir le croyant à l'égard de sa sœur, citons ce Hadith:
"Celui qui a eu la responsabilité (d'élever) trois filles ou trois sœurs, a craint Allah (à leur égard) et s'est bien occupé d'elles, celui-ci sera avec moi au Paradis de cette façon - et il fit un signe de l'index et du majeur."
(Silsilat Ahâdîth As Sahîhah)
A propos de l'épouse, il y a un très grand nombre de recommandations qui ont été données aussi bien par le Qour'aane que par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Le passage du Qour'aane le plus concis et le plus explicite à ce sujet est peut être celui-ci:
"Et comportez-vous avec elles (vos épouses) d'une manière bienveillante(…)"
(Sourate 4 / Verset 19)
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit dans un Hadith:
"Le croyant qui a le meilleur caractère et qui est le plus doux envers son épouse compte parmi ceux dont la foi est la plus complète."
(Tirmidhi)
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait encore que "le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec son épouse et Je suis très bon envers mes épouses". (Tirmidhi, Ibn Mâdja)
Une partie de son dernier sermon prononcé à Arafât concernait aussi l'épouse ("Craignez Allah dans votre comportement à l'égard des femmes !" avait-il ordonné alors)
Ces différents versets et traditions expriment de façon très explicite la dignité et l'honneur que l'Islam a reconnu a la femme. Mais ce n'est pas tout… Avec cela, l'Islam a aussi rappelé l'égalité de l'homme et de la femme devant Allah pour ce qui est du mérite. Allah dit dans le Qour'aane:
"Ceux qui font de bonnes actions, qu'ils soient hommes ou femmes, à condition qu'ils soient croyants, entreront au paradis (…)"
(Sourate 4 / Verset 124)
Dans un autre verset, il est dit:
"En vérité, Je ne perds pas l'œuvre de celui qui fait le bien, qu'il soit homme ou femme (…)"
(Sourate 3 / Verset 195)
Il est rapporté qu'une fois Oummou Salmah (radhia Allâhou anha) demanda au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) la raison pour laquelle Allah ne faisait pas du tout (ou très peu) allusion de façon explicite aux femmes dans le Qour'aane. Elle voulait savoir si cela signifiait que leurs bonnes actions ne seraient point acceptées… En réponse à cette question, un verset du Sourate "Ahzâb" (Les coalisés - Sourate 33/ Verset 35) fut révélé (Réf: Tafsir Ibn Kathîr, qui cite le Hadith de Nasaï); un verset dans lequel, après avoir cité différentes catégories d'hommes et de femmes agissant en bien, Allah leur promet à tous le pardon et une grande récompense. Ce qui confirme bien que le critère du mérite auprès d'Allah est la bonne pratique ou l'accomplissement d'une œuvre louable, et nullement le fait d'être homme ou femme. On est ici bien loin de l'affirmation émanant de certains dignitaires d'autres religions au sujet de la femme soutenant que celle-ci ne pouvait être admise au paradis tout en restant femme… ! 7
L'Islam a par ailleurs reconnu à la femme en général et à l'épouse en particulier des droits très importants. Allah y fait allusion dans phrase concise du Qour'aane, où Il dit:
"Et elles ont des droits équivalents à leurs devoirs.(…)"
(Sourate 2 / Verset 228)
Les commentateurs du Qour'aane soulignent ici qu'Allah a mentionné d'abord les droits de la femme, avant de mentionner ceux des hommes. Selon eux cette formulation à pour but d'insister sur le fait que ces droits doivent obligatoirement être respectés. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) confirmait ceci lorsqu'il disait: "Certes, vous avez des droits sur vos épouses tout comme elles ont des droits sur vous…"
L'Islam a enfin mis un terme aux multiples injustices dont les femmes étaient victimes au sujet, par exemple, de leur droit de propriété, de la gestion de leurs biens, du mariage, du divorce, de l'héritage etc... Ce sont là autant de domaines où des lois claires et justes ont été énoncées.
Voici donc un aperçu de ce que l'Islam a apporté comme améliorations concernant la femme. Est-il raisonnable alors de prétendre que notre religion n'a en rien contribué à l'émancipation de la femme ? Est-il juste d'accuser l'Islam d'avoir privé la femme de ses droits ? Chacun est libre de répondre de façon objective et selon sa conviction personnelle à ces questions…
Néanmoins, il est n'est pas question non plus de nier que les femmes font encore l'objet aujourd'hui, dans de nombreuses sociétés à majorité musulmane, d'abus, de privations, d'injustices... Mais ces pratiques et attitudes relèvent essentiellement des traditions ancestrales qui sont toujours tenaces dans lesdites sociétés, d'autant plus qu'elles sont souvent justifiées par des lectures erronées ou des interprétations fallacieuses des références islamiques…
Il incombe donc à tous les musulmans de revenir vers les enseignements originels du Message Révélé au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), et d'y puiser la force et le courage de lutter, à l'instar de ce qu'avait fait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), contre le poids des traditions
Qu'Allah nous guide tous vers Son agrément et nous éclaire sur la beauté de notre religion, l'Islam.
Âmine.
Wa Allâhou A'lam !
Et Dieu est Plus Savant !

1 - Pour une analyse plus exhaustive, voir l'ouvrage "La situation de la femme dans le judaïsme, le christianisme et l'Islam" de Ahmad Abdel Wahab, paru aux éditions A.E.I.F.
2 - Exode 21/7: "Et quand un homme vendra sa fille comme servante, elle ne sortira pas comme sortent les serviteurs."
3 - Epître de Paul à Timothée - 1 : 2/12-14: "Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de dominer l'homme. Qu'elle se tienne donc en silence. C'est Adam, en effet, qui fut formé le premier. Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui fut séduit, mais c'est la femme qui, séduite, tomba dans la transgression."
4 - Voir à ce sujet la citation des propos de Odo de Cluny, cités par Karen Armstrong dans son ouvrage intitulé "The Gospel according to Woman (…)" - Page 23
5 - Voir les citations diverses de l'ouvrage de Karen Armstrong faites par Ahmad Abdel Wahab dans l'ouvrage "La situation de la femme dans le judaïsme, le christianisme et l'Islam" - Pages 49 et 50
6- Lévitique 21/9: "Si la fille d'un prêtre se déshonore en se prostituant, c'est son père qu'elle déshonore, elle sera brûlée." - Deutéronome 25/11-12: "Lorsqu'un homme et son frère s'empoignent, et que la femme de l'un d'eux s'approche pour délivrer son mari de la main de son adversaire, si elle avance la main et saisit les parties honteuses de celui-ci, tu couperas la main à cette femme. Tu ne t'attendriras pas."
7 - "La situation de la femme dans le judaïsme, le christianisme et l'Islam" - Page 53

Source: musulmane.com

L’intolérance de l’Islam


Il est très facile de réfuter toutes les attaques contre l’Islam sur la tolérance, mais il est difficile de résumer, tant ces attaques sont nombreuses. Aussi, et pour être concis, il suffit de se borner à citer quelques unes de leurs propres sources, non suspectes de sympathie envers l’Islam.
Parlant de l’Islam: “ Si aucune religion n’a compté des triomphes plus rapides et plus éclatants, aucune ne s’est montrée plus généreuse et plus tolérante”... “ Où sont ces atrocités épouvantables qui nous ont valu tant de tirades larmoyantes et éveillé si longtemps la compassion indignée des âmes sensibles ?” Pierre Laffitte, Les Grands Types de l’Humanité.
 
L’abbé de Broglie, parlant d’Abou Bakr et d’Omar (les deux premiers califes de l’Islam) a dit: “ Ces deux arabes, appelés à gouverner un immense empire, n’ont pas été en dessous de leur tâche et se sont montrés fermes, justes, sobres, énergiques et infiniment supérieurs aux empereurs et gouverneurs chrétiens qu’ils combattaient. ” Abbé de Broglie, Problème et Conclusion de l’Histoire des religions.
 
Des témoignages de ce genre sont légions et à la disposition de chacun.
Le Coran renferme tant de versets prônant une tolérance, alors, encore inconnue : Sourate 2 verset 257 ; Sourate 4 Verset 160 ; Sourate 24 Verset 45 et Sourate 33 Verset 47.
Vérifiez à loisir, car vous risquez d’être lassé par toutes les transcriptions.
 
L’Islam a toujours prôné la liberté du culte.
L’Histoire peut le prouver. Ils font une grotesque analyse de “l’autre”, de cet “autre” qu’ils ne connaissent pas ou mal. Leur propre faiblesse devrait les inviter à une plus grande impartialité, à plus de réserve.

C’est cette même réduction qui fait que pour eux la tolérance serait de nous dicter comment pratiquer notre propre religion. Ils seraient mieux inspirés de retourner à des sources fiables et d’y puiser les enseignements qui leur font défaut. Qu’ils comparent donc avec l’histoire de la Chrétienté.

Par exemple après la prise de Jérusalem par Omar, grand vainqueur et maître de la ville, il n’en demanda pas moins l’autorisation au patriarche du Saint-Sépulcre pour y faire sa prière; les musulmans ne firent du mal ni aux chrétiens, ni aux juifs. L’Histoire le prouve.
À la prise de cette même ville en 1099 par les Croisés (au nom de Dieu !) :
“ Ils (les Croisés) massacrèrent sans pitié les musulmans et brûlèrent les juifs. ”
“ Le carnage qui suivit la prise de Jérusalem fut si terrible que les chevaux des Croisés étaient dans un bain de sang jusqu’à mi-jambes. ”

À la reprise de Jérusalem par Salaheddine (Saladin) en 1187, lorsque les chrétiens ont capitulé, il n’y eu aucune vengeance, aucun massacre. Les blessés furent soignés et les survivants purent retourner en Europe ! L’Histoire confirme ces faits (lire: Encyclopédie Britannique, Abbé Michaud “Voyage religieux en Orient” ou “Histoires des Croisades”)
 

mardi 14 février 2012

La problématique de la femme musulmane au centre du dialogue des cultures




Notre monde est en train de vivre une période très sensible confronté comme il est à une crise profonde de sens et de crispation identitaire. Là où on se retrouve on entend presque toujours le même type de discours, à savoir celui des concepts schématiques incluant la distinction EUX et NOUS. Selon cette vision, l’Autre est toujours dangereux car il est généralement sous-entendu dans sa différence négative.
Cette vision binaire du monde a toujours existé et les peuples se sont toujours affrontés au nom de leurs différences idéologiques, religieuses, culturelles ou autres. Il y a toujours eu dans le cycle évolutif des civilisations humaines, celles qui en atteignant leur apogée, vont inéluctablement essayer de dominer celles qui sont en déclin : les Grecs contre les barbares, les Chrétiens contre les païens, les Colons contre les indigènes. Hier encore c’était le « monde libre » face au régime communiste et aujourd’hui c’est l’Occident -variable selon la conjoncture tantôt « judéo-chrétien » tantôt « gréco-romain »- face à un monde de l’islam en déclin forcément archaïque et barbare !
Comment expliquer que, malgré l’évolution technologique incroyable et la mondialisation culturelle, censée nous rapprocher dans ses dimensions virtuelles les plus irréalistes, cette vision manichéenne du monde persiste encore, nous rendant de plus en plus hermétique les uns aux autres ?
Plus l’information circule, plus l’ignorance de l’autre s’accentue. On se côtoie sans se rencontrer, chacun essayant de construire son identité contre celle de l’Autre, en prenant bien soin de s’en différencier.
On a l’impression de vivre une impasse idéologique faite d’incompréhensions, de non-dits où chaque événement international est vécu de part et d’autre dans un formidable décalage émotionnel. La fracture entre l’Occident et l’islam – dans ses représentations Nord et Sud- semble s’approfondir chaque jour, dressant un mur d’incertitudes et de suspicions entre ces deux mondes que tout semble séparer. Du côté occidental, l’islam est perçu comme un monde monolithique, profondément étranger, en marge de l’histoire et surtout structurellement réfractaire à la modernité occidentale . Alors que du côté du monde musulman, on perçoit l’Occident comme un univers de dépravation, un monde hégémonique et dominateur, responsable de tous nos malheurs !!!
La théorie du choc des civilisations hante nos esprits, et qu’on le veuille ou non, depuis le 11 septembre, l’islam qui, a d’ailleurs toujours incarné historiquement parlant, l’altérité dans toute sa perception péjorative, est devenu le bouc émissaire favori et le terreau favorable à l’éclosion des principales tensions planétaires.
C’est d’ailleurs cette même thèse qui a permis aux tenants de la géopolitique moderne d’ériger de nouveaux concepts stratégiques tels que la guerre préventive contre une prétendue civilisation islamique – apparemment toujours en péril contre elle-même- à qui il faudrait apporter les bienfaits de la démocratie par le biais- très civilisée- de l’occupation militaire en exploitant au passage ses richesses naturelles.
C’est ainsi et le plus naturellement du monde que, jour après jour, et évènements après évènements l’islam fait la une des médias. Dans le microcosme médiatico-politique, on s’acharne à opposer toutes les valeurs de la modernité à l’islam. « Le Coran ce livre qui fait tellement peur aux occidentaux » .Voilà le titre par lequel commencent certaines émissions culturelles diffusées à une heure de grande écoute .
Selon une image disproportionnée et véhiculée à outrance, l’islam est devenu l’ennemi de la modernité : des attentats terroristes, au sous-développement, au taux élevé d’illettrisme, au déficit de démocratie, en passant par les problèmes de l’immigration, à la situation des femmes musulmanes. Tout est désormais interprété du point de vue théologique et non pas selon les grilles de lecture sociopolitiques conventionnelles.
On prétend expliquer la nature des problèmes – de tous les problèmes- qui sévissent dans cette zone du monde par le caractère culturel et structurellement religieux de ces sociétés qui seraient « en retard » sur la modernité, car elles peinent à « se libérer » de la religion comme l’ont faite les sociétés occidentales.
Il est évident aujourd’hui que le discours politique prédominant est un discours qui instrumentalise la peur et alimente les clichés réducteurs. Le terrorisme est désormais intimement lié à l’islam, tout musulman en est génétiquement suspect jusqu’à preuve du contraire. Dans toutes nos tentatives de dialogue les uns avec les autres, il faudrait savoir retransmettre ce sentiment intolérable de « stigmatisation » dont sont victimes les musulmans à l’échelle mondiale.
Avec le « délit de faciès » et le « délit d’appartenance à l’islam », les musulmans se retrouvent dans cette position vulnérable de devoir « se justifier » éternellement pour « ce qu’ils ne sont pas », « pour ce qu’ils ne sauraient être » et pour cette identité musulmane qui leur colle à la peau, et qui à force de matraquage idéologique est devenue hautement suspecte et ô combien difficile à gérer.
Parmi les sujets qui reviennent fatalement lorsqu’on essaie d’amorcer un semblant de dialogue entre les cultures, celui de la situation de la femme en islam semble prendre une place primordiale du fait de l’incroyable nombre de stéréotypes et de préjugés qui se sont accumulés autour de ce thème.
En effet, parmi les clichés les plus récurrents concernant l’islam, il va sans dire que celui concernant le statut de la femme musulmane reste incontestablement le plus suggestif, puisqu’il prétend à lui seul résumer l’essentiel du « prêt à penser » envers cette religion.
« La femme musulmane est opprimée par l’islam » : c’est là, un des adages, les plus fréquemment admis et unanimement répandus à travers le monde, et qui à lui seul, semble cristalliser le caractère irréductible de la civilisation islamique. L’islam est perçu à travers le prisme déformé de cette représentation de la femme musulmane, qui se retrouve, elle- même, au centre d’un débat universel et polémique concernant le rôle de la religion, de la tradition, de la liberté et de la modernité.
« La femme musulmane est victime de toutes les oppressions » et à travers ce type de préjugé, on sous -entend l’oppression de l’homme arabe ou musulman, des lois intransigeantes et barbares de la Charria, en somme de cet islam totalitaire, machiste et tyrannique.
On a même l’impression que la situation de la femme musulmane telle qu’elle est vécue traditionnellement, constitue la « brèche idéale » à travers laquelle une certaine idéologie hégémonique occidentale veut s’immiscer afin de discréditer tout un système de valeurs culturelles. Le méta discours actuel sur la musulmane voilée, recluse et opprimée n’est finalement qu’une reproduction continuelle de la vision orientaliste et colonialiste, toujours en vogue dans les représentations contemporaines post-coloniales.
Ce discours éternellement accusateur sert surtout « d’alibi » à toutes les attitudes politiques de domination culturelle et conforte l’analyse binaire qui oppose, le plus naturellement du monde, le modèle « universel » de la femme occidentale libérée, à celui de la musulmane opprimée et donc à libérer. L’opposition de ces deux modèles permet également de maintenir la catégorisation de la femme musulmane comme femme de « seconde zone » et surtout de l’exposer comme une image repoussoir par rapport à la modernité, la civilisation et la liberté.
D’ailleurs, cette obsession de « libération » de la femme musulmane a même servi de « prétexte » politique pour légitimer des entreprises néocoloniales telles que la guerre en Afghanistan, où la « démocratie » américaine a tenté de « libérer » les pauvres femmes afghanes de leur horrible burka. Selon la même logique, on retiendra aussi le critère des « droits de la femme » pour évaluer le degré de démocratisation des régimes arabes remodelés dans cet espace géopolitique qu’est le « grand moyen orient » selon la vision de l’administration Bush !
Il ne s’agit pas ici de généraliser cette vision à l’ensemble de l’occident en prétendant que tout le problème se résume finalement à un sournois complot contre les sociétés musulmanes, et d’accuser l’Occident de tous les maux dont souffrent ces sociétés. Loin s’en faut. Il s’agit plutôt de dénoncer l’instrumentalisation politique de cette problématique – et de tant d’autres aussi- très complexe et surtout très sensible aux yeux des musulmans, par une certaine vision politique hégémonique occidentale.
En revanche, il faudrait humblement admettre que parmi les critiques inlassablement adressées aux musulmans, celle concernant le statut de la femme reste des plus sensés et des plus vraies, malgré son instrumentalisation politique, son essentialisation outrageuse et la vision réductrice qu’en fait l’occident.
Même si la situation des femmes a connu ces dernières décennies une amélioration notable et qu’elle varie de façon importante d’un pays à l’autre, selon le niveau socioculturel et éducationnel, il n’en reste pas moins que le statut juridique de la femme musulmane reste de loin le plus rétrograde au monde. En effet, selon le dernier rapport des Nations Unis (Juillet 2006) : « les schémas éducatifs traditionnels, les dispositions discriminatoires du droit de la famille et le code du stat personnel, perpétuent de façon flagrante les inégalités et la subordination des femmes ». Rien que cela…
De l’analphabétisme, (les taux d’analphabétisme dans les pays arabes sont les plus élevés au monde -70 millions d’analphabètes -avec une nette prédilection pour les femmes qui représente 45% ), au statut de mineure à vie, à l’absence d’autonomie, aux obstacles à la participation politique, sans parler des mariages forcés, et des crimes d’honneur dans certaines régions. Tous ces abus demeurent malheureusement l’apanage quotidien de nombreuses femmes musulmanes et sont dans la majorité des cas, cautionnés par une certaine lecture du religieux.
Ceci étant, il convient de faire la part des choses et réfuter l’assertion qui prétend que le message spirituel du Coran, texte sacré de l’islam, serait la source principale de la discrimination et de la dévalorisation des femmes. Le constat de la situation de la femme en terre d’islam est réellement accablant, mais il est important de différencier entre le fait culturel et l’essence d’une religion, entre un message spirituel et ses diverses interprétations.
Une règle commune consiste à incriminer fatalement le Coran comme source inéluctable de discriminations envers la femme. Or le vrai problème qui se pose ce n’est pas tant le Coran en lui-même, mais plutôt ce que l’on a fait de ce Coran à travers des siècles et des siècles de lecture et d’interprétations sexistes envers la femme. Une interprétation rigoriste et complètement fermée du religieux qui a légitimé durant toute l’histoire musulmane volontairement ou non, une véritable « culture de discrimination » à l’encontre des femmes.
Il est évident et facile de retrouver des arguments coraniques qui infériorisent la femme – comme d’ailleurs dans tout texte religieux que cela soit la Bible ou la Torah – quand on pratique une lecture littérale, statique qui ne prend jamais en compte ni la dynamique historique des époques de la révélation, ni celle de la conjoncture actuelle.
Ceci dit, le constat d’une culture de discrimination envers la femme est rarement admis en terre d’islam, où l’on retrouve le plus souvent un discours islamique interne qui tente de répondre à ces allégations par la justification et la réaction passionnelle, affirmant que « l’islam protège la femme, qu’il l’honore et qui lui donne tous ses droits ». Ce discours officiellement ressassé, toujours sur la défensive reste, malgré sa véracité dans le fond, très théorique, très superficiel voire insuffisant et surtout en contradiction flagrante avec la réalité de la majorité des sociétés musulmanes.
Le véritable problème dans les pays musulmans est que les femmes ont été marginalisées pendant des siècles au nom du sacré. Alors que le message spirituel a permis à ses débuts et par rapport au contexte de l’époque, d’instaurer une véritable dynamique de libération des femmes, qui sera rapidement détournée par les coutumes tribales discriminatoires et l’impulsion qu’a connu le statut de la femme musulmane avec la révélation coranique va petit à petit s’estomper en faveur d’une lecture strictement juridique complètement vidée de son éthique spirituelle.
Même si en islam il n’existe pas de Clergé, il y a eu à travers l’histoire de la civilisation islamique l’instauration tacite d’une institution savante exclusivement masculine qui s’est approprié le droit de légiférer au nom de Dieu. Ceci a d’ailleurs été spécialement perceptible à deux niveaux essentiels : la question de la femme et la question du pouvoir politique en islam, deux questions qui seront historiquement étroitement liées.
En effet, la femme musulmane fût victime d’un double despotisme : celui d’un système politique autocratique –véritable tare des sociétés islamiques – et celui d’un système culturel patriarcal, pouvoir autoritaire fortement enraciné dans les populations de cette région. Ce sont ces deux pouvoirs absolus qui ont bâillonné la femme pendant des siècles et qui ont participé activement à la régression irréversible de son statut entérinée d’autre part par le déclin de cette civilisation.
Si l’on rajoute à tout cela le choc de la rencontre avec la colonisation occidentale, on comprendra aisément l’ampleur des dégâts dévastateurs sur le statut de la femme et dont on perçoit les séquelles traumatiques jusqu’à nos jours.
Concernant cette page de l’histoire, il faudrait dans ce genre de dialogue souligner l’importance de cette dimension coloniale qui explique en partie le rejet du monde musulman de certaines valeurs de la modernité et notamment celles relatives à l’émancipation féminine.
Le monde musulman en se protégeant contre le colonisateur a surtout emmuré la femme qui elle aussi en participant à l’entreprise anticoloniale a refusé la libération prônée par un certain modèle féminin occidental. Le projet d’émancipation de la femme occidentale a longtemps été – et le reste quelque part jusqu’à aujourd’hui- perçu comme un projet colonialiste, auquel il fallait résister car toute adhésion à ce modèle signifiait une certaine trahison vis-à-vis de l’identité musulmane. Le modèle imposé par une colonisation foncièrement injuste ne saurait être crédible aux yeux des populations colonisées. Malek Ibn Nabi dira en connaissance de cause : « l’œuvre coloniale est un immense sabotage de l’histoire »
Il est primordial de saisir l’importance de cette symbolique féminine et de ce qu’elle comporte comme défis psychologiques pour le monde islamique : la femme constitue pour ce monde musulman meurtri et humilié le dernier rempart d’une identité fortement assiégée. Cela explique en partie le refus du monde musulman de débattre sur ce sujet de la femme en islam car les critiques occidentales, même si elles sont parfois et dans un certaine mesure fondées, il n’en demeure pas moins qu’elles sont perçues comme une ingérence intolérable dans le vécu culturel local.
En effet, les accusations adressées par un Occident souvent perçu comme irrespectueux vis-à-vis des valeurs islamiques touchent dans le fond un vrai problème de société, mais sont extrêmement maladroites dans la forme. Ce type de réquisitoire, en effet, ne fait qu’exacerber des tensions très vives au sein de populations déjà fortement minées par une double tension : celle du sous- développement économique et intellectuel et l’autocratie des pouvoirs en place d’une part et par l’arrogance des politiques d’ingérence internationale (économique et politique) réellement injustes envers cette région du monde d’autre part.
Cette « hostilité occidentale » ouverte et déclarée contre l’islam et perçue comme telle par la majorité des musulmans, et finit par intensifier l’attachement de ces derniers à la religion, non pas comme moyen de ressourcement éthique et spirituel, mais plutôt comme une forteresse identitaire. Ce qui irrémédiablement conduit à la radicalisation du discours religieux islamique qui devient par la force des choses une réponse réactionnelle à cette dialectique « dominants- dominés ». Ce qui explique, par ailleurs et en partie, l’immobilisme intellectuel et le refus de toute politique de réforme religieuse considérée comme un déracinement voire une occidentalisation dangereuse.
Et c’est dans ce cadre précis de la logique d’opposition qui alimente les ressentiments des musulmans envers tout ce qui peut venir de cet Occident que la femme musulmane devient malgré elle, l’otage idéal, entre deux perceptions extrêmes : Celle d’une option élitiste qui prône, sans véritable discernement , une farouche aliénation occidentale et celle non moins erronée d’une idéologie religieuse extrémiste et archaïque.
La femme musulmane représente à l’heure actuelle la première victime et la victime de choix de cette construction idéologique « en miroir » et qui se doit à elle seule d’incarner le « modèle » islamique idéal afin de contrecarrer le modèle occidental !
La problématique est certes complexe, mais force est de constater, actuellement, l’émergence d’une véritable conscience féminine musulmane qui, tout en contestant l’ordre social traditionnel, tente de faire la part des choses entre, l’apport positif d’un univers occidental source de savoir, de progrès et de droits et entre un référentiel spirituel et culturel revivifié et contextualisé.
De nombreuses femmes musulmanes intellectuelles, universitaires , femmes du terrain, vivant en terres d’islam ou en occident, tentent de prendre la parole au nom de leur engagement spirituel et essayent de se réapproprier ce qui a toujours été entre les mains des hommes musulmans : à savoir leur destinée.
On assiste à une véritable mobilisation sociale et intellectuelle destinée à promouvoir une nouvelle lecture féminine des sources scripturaires et à déterminer un statut d’autonomie pour la femme musulmane. Une dynamique qui sous-tend une dimension de nature féministe en termes de revendications de droits dans et par l’islam.
C’est donc un véritable mouvement de libération amorcé par un retour aux sources, mais qui se fait paradoxalement en rupture avec des traditions culturelles structurellement discriminatoires. Cette dynamique qui se fait de l’intérieur s’exprime dans un langage qui lui confère une certaine légitimité puisqu’il ne se situe pas dans une logique d’exclusion mais plutôt dans une logique de réconciliation, aussi bien avec des valeurs occidentales universelles qu’avec des valeurs spirituelles revivifiées par la contestation féminine.
Des années de tentative d’émancipation de la femme selon un certain modèle occidental érigé en modèle universel et en dehors du référentiel islamique se sont soldés par un échec patent sur le plan des résultats concrets dans la majorité des pays arabo-musulmans. D’où l’intérêt et l’efficacité d’une telle dynamique intérieure qui tout en prônant des principes éthiques spécifiques revendique par la même occasion les principes égalitaires universellement partagés.
C’est ainsi que, cette nouvelle lecture de l’islam à partir d’une perspective féminine est porteuse de tous les espoirs et ce aussi bien pour l’islam et les musulmans, que pour le « vivre ensemble » des différentes cultures. Dans le dialogue interculturel, cette nouvelle lecture de l’islam à partir d’une perspective féminine pourra sûrement aussi déblayer le terrain de nos mésententes idéologiques car l’image véhiculée en occident d’un islam opprimant les femmes ne facilite ni le dialogue ni la reconnaissance d’une identité plurielle et universelle. Et en parlant d’identité plurielle celle-ci ne peut être effective que dans la reconnaissance mutuelle.
La fracture Occident- islam qui semble chaque jour se matérialiser un peu plus peut être réhabilitée si de part et d’autre l’on fait l’effort de se « décentrer » en d’autres termes de se reconnaître en l’autre dans son humanité …Les musulmans doivent revoir leur approche du monde occidental et reconnaître sa diversité, sa dimension humaniste et universaliste.
Et ce malgré l’effet sournois d’une certaine politique hégémonique occidentale, malgré des politiques indignement injustes envers la Palestine, l’effroyable guerre contre l’Irak, Guantanamo et Abu ghraib, malgré une Afrique exsangue et dépouillée de toutes ses richesses, malgré une mondialisation sans âme et un néolibéralisme sauvage, malgré les effets néfastes des désastres écologiques subis par les plus pauvres. Malgré tout cela, l’Occident n’est heureusement pas que cela.
Il faudrait sans doute savoir reconnaître que les musulmans sont dans en grande partie responsables de ce qui leur « arrive ». Il ne s’agit pas de se conforter dans cette position très commode de complot et de victimisation pour justifier toutes nos défaillances et masquer notre désespoir. Si les pays musulmans vivent dans le sous-développement économique et culturel, sous des régimes dictatoriaux, si l’image de l’islam et des musulmans est aujourd’hui négative et suscite la peur, c’est en grande partie à cause des musulmans eux-mêmes.
Des musulmans qui ont démissionné , et qui ne parviennent plus à contribuer à la richesse de la civilisation humaine. Il est impératif pour ces derniers d’entreprendre des réformes radicales aussi bien en ce qui concerne la pensée islamique longtemps sclérosée, qu’ au niveau de leur vision du monde qui reste sujette à l’émotivité et à un certain degré d’irrationalité.
Dans cette interminable confrontation occident – islam, nul dialogue ne pourra être efficace si il y a méconnaissance des histoires respectives de l’un et l’autre et si il n’y a pas d’autocritique des uns et des autres.
La question de la femme musulmane ne doit pas être utilisée comme argumentaire à double tranchant pour justifier une certaine logique d’imposition des valeurs occidentales supposées être les seules porteuses de la véritable émancipation. La femme musulmane a le droit de se réapproprier cette modernité sans avoir à suivre un modèle prédéfini d’émancipation supposé être idéalement universel. L’universel n’est qu’une addition de la diversité, véritable richesse de cette humanité. Et c’est à partir de « sa diversité » et de « sa spécificité » que la musulmane a le droit de faire ses choix en tant que femme ayant une histoire et des origines propres afin de contribuer à un universel commun.
On ne peut pas lui imposer d’accéder à la modernité par la seule et unique porte de l’occidentalisation qui semble dans un certain nombre de cas sous entendre une démarcation radicale par rapport aux origines et à la mémoire spirituelle. Etre moderne et libre ne veut pas dire « être déraciné » mais plutôt s’élever dans son humanité à partir de ses propres racines. Et dialoguer ne veut pas dire gommer ses propres différences et renier ses propres convictions mais plutôt les enrichir par l’apport de l’autre.
C’est donc dans la gratitude et l’humilité que nous devrions dialoguer afin de déconstruire cette idéologie de la peur qui nous domine tous. Le choc des injustices, des amalgames, des discriminations et des violences peut être éviter si la rencontre se fait dans la dignité et la reconnaissance Il y va de l’avenir de notre monde, de nos enfants, de notre humanité.

Source: oumma.com

La médisance un pêché grave en Islam



La Louange est à Allah. Nous Le louons et implorons Son aide ainsi que Son pardon. Nous nous réfugions auprès de Lui contre le mal de nos propres âmes et contre nos mauvaises actions. Nul ne saurait égarer celui qu’Allah guide ou guider celui qu’Il a égaré. J’atteste que nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah, L’Unique et sans associé et j’atteste que Mohammad est Son serviteur et Messager. Puisse Allah lui accorder, ainsi qu’à sa famille et à l’ensemble de ses compagnons, salut et abondantes bénédictions.
Ô serviteurs d’Allah ! Craignez votre Seigneur et méditez sur les enseignements du Coran et de la Sunna quant au respect des droits de l’homme. Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit en effet lors du sermon qu’il adressa aux gens à ‘Arafât, lieu du plus grand rassemblement des musulmans : « Votre sang, vos biens et votre honneur sont sacrés comme l’est ce jour, en ce mois et en ce lieu. »
La médisance est un fléau largement répandu chez les gens d’aujourd’hui. Ainsi entreprend-t-on de parler de son frère et d’évoquer quelque aspect de sa moralité, de son caractère, de ses actes ou de son comportement qu’il répugnerait voir mis à jour. Et vous pourrez constater que le plus grand souci de ce genre d’individus est de discuter et d’exposer les défauts d’autrui dans les assemblées auxquelles ils participent. Comme s’ils avaient été mandatés afin de les diffuser et de traquer les imperfections des musulmans !! Que ces malheureux sachent donc que celui qui se comporte de la sorte vis-à-vis de son frère verra Allah agir ainsi envers lui, auquel cas Il le démasquera fut-ce au sein de sa propre demeure. Qu’ils sachent également que celui qui s’obsède à adopter une telle atttude vis-à-vis d’autrui verra Allah lui assigner une personne qui répandra ses défauts et traquera ses imperfections.
Or, s’ils s’attachaient à examiner soigneusement leurs propres personnes, ils s’apercevraient que d’entre tous, ils sont les pires en termes de défauts, de moralité et de confiance. Et quand bien même leur seule obsession consistait à employer leur langue à l’encontre des serviteurs d’Allah, cela serait suffisant. De tels individus sont assurément une source de malheur, que ce soit pour eux ou pour leurs compagnons. Pour eux, car ils conduisent leur âme au mal et à l’injustice. Pour leurs compagnons, car lorsque ceux-ci ne leur déconseillent pas cette attitude, ils deviennent leurs associés dans le péché.
Ô vous qui êtes soumis à Allah ! Votre Seigneur vous a proscrit la médisance. Craignez donc ce péché ! Craignez donc ce péché ! Craignez donc la médisance car elle équivaut à manger la chair des gens. Allah en a en effet donné l’image la plus laide qui soit en la comparant au fait de manger la chair de son frère mort. Connaissez-vous chose plus affreuse et plus abominable que l’attitude d’une personne qui s’asseirait à côté de son frère, mort, et découperait sa dépouille morceau par morceau pour ensuite le manger ? Connaissez-vous ne serait-ce qu’une personne qui soit capable de supporter cela ? [Certes non], si ce n’est celle qui médit sur autrui et à propos de qui Allah dit :
« Ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? [Assurément non], vous en auriez horreur. Et craignez Allah... » [1]
Par ailleurs, certaines traditions (âthars) rapportent que le jour de la résurrection, on présentera à celui qui a médit sur son frère le cadavre de ce dernier et on lui imposera de le manger en lui disant : « Mange-le, mort, comme tu l’as mangé vivant. »
Ô vous qui êtes soumis à Allah ! La médisance est assurément quelque chose d’extrêmement grave et dangereux. Si on mélangeait la parole que l’un de vous prononçait pour mettre en évidence les défauts de son frère à l’eau de la mer, elle en changerait le goût. Craignez donc Allah, chèrs frères ; un hadith rapporte en effet que le Prophète صلى الله عليه وسلم « ...passa devant des gens qui avaient des ongles en cuivre avec lesquels ils s’écorchaient le visage et la poitrine. Il dit alors : « Ô Jibril ! Qui sont ces gens ? » Et celui-ci de répondre : « Ce sont ceux qui mangeaient la chair des hommes et s’attaquaient à leur honneur. » »
(Rapporté par Abû Dâoud)
Lorsque alors on les conseille, certaines de ces personnes n’ont d’autre réponse que de dire : « Je n’ai pas menti. Je n’ai dit que la vérité à son propos ». Le Prophète صلى الله عليه وسلم a pourtant été interrogé sur la médisance alors qu’il en parlait, et il dit : « La médisance consiste en le fait d’évoquer ton frère à propos de choses qu’il détesterait [voir révélées]. Les compagnons lui dirent : « Qu’en penses-tu si ces choses avérées chez mon frère ? » Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit : « Si ce que tu dis est avéré, alors tu as médit à son propos. Mais si ce n’est pas le cas, alors tu l’as diffamé. » Autrement dit, tu allies alors le mensonge à la médisance.
Sachant que la plupart des gens aujourd’hui parlent de leur frère au sujet de choses dont ils n’ont même pas connaissance. Au point que si on leur demandait d’attester de la véracité de leur propos, ils refuseraient de le faire. Or, nous savons qu’ils auront à répondre de cela le jour de la résurrection. Ne craindront-ils donc point Allah ? Ne savent-ils donc pas que chacun de leur propos est scrupuleusement consigné par un observateur toujours prêt à l’inscrire et qu’on leur demandera d’en rendre compte ? Je leur poserai simplement la question suivante. Apprécieraient-ils de voir les gens s’en prendre à leur honneur et médire à leur sujet ? Non, répondront-ils assurément ! Pourquoi dès lors agissent-ils ainsi à leur égard ? Ne craignent-ils pas qu’Allah les humilient ici-bas avant de les humilier dans l’au-delà ?
Ô vous qui êtes soumis à Allah ! [Sachez par ailleurs que] médire au sujet de vos frères revient à leur faire don de vos oeuvres pieuses. En effet, s’ils n’obtiennent pas réparation des préjudices qu’ils auront subis ou ne vous en lavent pas dans ce monde, ils prendront de vos bonnes actions le jour du jugement. Que vos bonnes oeuvres en viennent alors à disparaître et l’on prendra certains de leurs péchés que l’on vous fera porter, suite à quoi vous serez jetés dans le feu. Craignez donc Allah chers frères et préoccupez-vous de vos défauts avant ceux des autres ! Si toutefois une volonté sincère d’exhortation et de conseil vous anime, réformez les défauts de vos frères, mais sans les propager ni les mette à jour. Ainsi, si vous constatez chez eux une chose sujette à diffamation, rendez-vous auprès d’eux et exhortez-les en secret afin d’être du nombre des conseillers sincères et non des diffamateurs.
Ô gens ! La médisance est une chose grave et l’est d’autant plus lorsque que ses conséquences néfastes se multiplient. Ainsi, certains tombent dans ce péché vis-à-vis de deux catégories précises de personnes, à savoir : les savants et les gouvernants qui constituent les dirigeants de cette communauté. Ils s’acharnent en effet, dans [chacune de] leurs assemblées, à employer leur langue à l’encontre des savants, des prédicateurs ou encore des gouvernants qui sont au dessus des émirs. Or, la médisance de ces personnes est la plus grave en termes de péché, la plus affreuse en termes de châtiment et la plus néfaste en termes de division de la communauté.
Ô mes frères ! La médisance des dirigeants ne se limite pas à celle des personnes mais va jusqu’à s’attaquer au titre et à la responsabilité qu’ils portent. Car médire sur les savants fait tomber leur crédibilité aux yeux des gens et, du même coup, celle de leurs propos relatifs à la Loi d’Allah. Celle-ci est alors moins appliquée et on aboutit au final à une détérioration de l’image de la religion dans l’esprit des masses. Par ailleurs, ceux qui médisent sur les dirigeants ne portent pas uniquement préjudice à ces personnes. Leur tort s’étend bien au delà et s’applique sur toute la société puisqu’il porte atteinte à sa paix, à son équilibre et à son organisation. Car en les décrédibilisant aux yeux des gens, ils poussent ces derniers au soulèvement et à la rébellion de sorte qu’ils ne se plient plus ensuite à leurs ordres et à leurs interdictions. Dès lors, c’est l’anarchie qui s’installe et chacun devient son propre commandeur. Et le désordre de s’installer, et la réforme des âmes de devenir impossible puisque l’anarchie règne et qu’il n’y a aucune personnalité d’importance à la tête de la société.
Sachez également que la médisance participe des péchés majeurs et qu’il ne faut donc pas la prendre à la légère. Or, ces derniers temps ont vu la diffusion de publications qui, si elles proviennent de l’étranger, ont peut être été écrites à l’intérieur du pays, et qui véhiculent des propos injurieux et diffamatoires à l’encontre des dirigeants. Rien, des actions méritoires qu’ils entreprennent de réaliser, n’y est évoqué. Cela entre sans conteste dans le cadre de la médisance et il n’est par conséquent pas permis de les lire, de les faire circuler ou de les diffuser auprès des masses. Et il incombe à quiconque voit de telles publications de les déchirer ou de les brûler du fait de la dissension, de l’anarchie et du mal qu’elles provoquent.
Le Mufti de ce royaume, notre sheikh Abd Al ‘Azîz Ibn Bâz (qu’Allah lui accorde la réussite et Sa miséricorde dans cette vie et dans l’autre), a d’ailleurs lancé un avertissement quant à la distribution de ces publications en soulignant tout le mal qu’elles induisaient : désordre, division entre les gouvernants et le peuple, confusion...
Je me joins donc à lui ainsi qu’à tous les savants sincères en conseil quant à cet avertissement.
Une autre remarque : le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a-t-il pas dit que la médisance consistait en le fait de parler de son frère en évoquant des choses qu’il répugnerait [voir révélées] ? Dès lors, ces dirigeants dont on a propagé de tels propos répugnent-ils ces publications ? Assurément, oui ! Par conséquent, la nature médisante de tels écrits est clairement avéré. Et sachant que la médisance participe des péchés majeurs, elle n’est pas expiée par la prière, l’aumône et le jeûne. Le Messager d’Allah nous dit en effet : « [Les périodes comprises entre] les cinq prières quotidiennes, entre deux prières du Vendredi et entre deux mois de Ramadân [consécutifs] expient les péchés tant que les péchés majeurs sont évités. » Et dans une autre version : « ...si les péchés majeurs sont évités. » Autrement dit, si un péché majeur est commis entre deux prières, celles-ci ne jouent pas le rôle expiatoire qui est le leur.
Craignez donc Allah, ô vous qui êtes Ses serviteurs ! Et je vous dirai une nouvelle fois : il est illicite de faire circuler ces publications. Quiconque les distribue commet un péché et subira le châtiment qui y est attaché le jour de la résurrection. On le questionnera sur le fait d’avoir propagé les défauts des gens et de leurs gouvernants. Sachant par ailleurs que ces écrits allient la diffamation à la médisance puisqu’elles contiennent des propos sans fondement aucun.
Puisse Allah sauvegarder notre peuple et nos dirigeants du désordre et de la corruption. Puisse-t-Il attacher la ruse des malfaisants qui sèment la discorde à leur cou et anéantir le plan qu’ils ont fomenté contre ce paisible pays. Puisse-t-Il faire de nous des sources de guidée et des êtres pieux et bienfaisants. Il est certes Puissant sur toute chose.
Ô serviteurs d’Allah :
« Certes, Allah ordonne l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches, et Il interdit la turpitude, le blâmable et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. Tenez vos engagements pris au nom d’Allah, et ne vous déliez pas de vos serments une fois que vous les avez prononcés de façon formelle et alors que vous avez pris Allah comme garant de votre bonne foi. Allah sait ce que vous faites. » [2]
Souvenez-vous d’Allah, le Magnifique et le Majestueux, Il se rappellera de vous, et soyez Lui reconnaissants quant aux bienfaits qu’Il vous a accordés, Il vous les augmentera.

Note:

[1] Sourate Les Appartements ; verset 12
[2] Sourate Les Abeilles ; verset 90-91.

Source:  sounna.com

Israël : un projet de loi pour limiter les décibels de l’Adhân (appel à la prière)

Adhan


Israël n’est pas un pays raciste, non, Israël accepte malgré tout ce que l’on peut dire que les palestiniens de confession musulmane pratiquent leur culte librement, bravo il faut les remercier. La semaine prochaine d’ailleurs, la Commission interministérielle pour la législation doit examiner un projet de loi destiné à interdire sur le sol israélien, l’utilisation de hauts parleurs en haut des minarets pour l’appel à la prière.

Pour Israël, l’Adhan est une arme aux mains des palestiniens

C’est Anastasia Michaéli (Israël Beitenou), députée en Israël, qui a déposé ce projet de loi, suite à plusieurs plaintes contre la nuisance sonore de l’Adhân. Les plaignants seraient dérangés, selon elle, en pleine nuit, alors que « la plupart des gens dorment d’un profond sommeil ». A Jérusalem, Nazareth, ou encore à Haïfa, l’appel de muezzins ne serait plus supportable pour une partie de la population israélienne considérant cette acte d’adoration comme une intrusion de l’Islam dans l’espace public de l’ »état juif ».
Au delà de ces plaintes, pour Israël, l’appel à la prière diffusée par le muezzin à travers ces hauts parleurs cacherait une autre intention de la part de la communauté musulmane : l’occupation de l’ »état juif » !! Une lutte « arabo-musulmane » qui investirait le « territoire israélien » dans une stratégie d’occupation afin de rappeler aux israéliens qu’ils ne sont pas chez eux, ce qui, dans la réalité des faits, est fort exact. Une alternative à la guerre militairement impossible, les palestiniens étant en infériorité. Une lutte par l’Adhân que dénonce Israël depuis que les juifs sont « revenus chez eux à Sion ». On reproche donc aux palestiniens de ne pas reconnaître le caractère hébraïque de la « Terre d’Israël ».
Si cette loi venait à être votée, cela signifierait que le Ministre de l’Intérieur israélien déciderait de où et quand les amplificateurs des mosquées destinés à diffuser l’Adhân seraient permis, ainsi que les décibels autorisés.

Israël est tolérant donc veut interdire

Merci à eux ! Pendant 63 ans, ils ont laissé la possibilité aux autochtones la chance de pratiquer leur religion. Aujourd’hui, Israël a réussi à encrer dans les têtes que cet état d’Israël est aussi ancien que ses voisins. Ils vont même jusqu’à dire qu’ils sont le seul état en dehors de « l’univers musulman » à permettre que l’Adhân raisonne dans les rues de son espace public, appelant les fidèles à adorer leur Seigneur. Un culot incroyable, mais nous ne nous en étonnons plus. Ils ne seraient pas arrivés aux frontières actuelles sans cette assurance (animée par le soutien de quelques puissances internationales), et ce mépris pour la communauté palestinienne. « On rentre chez nous, faites place ! Et maintenant qu’on vous a quasiment tout pris, respectez nous c’est un minimum ! »
Israël se vante d’être plus tolérant que la Suisse ou la France : elle tolère les femmes voilées, la nourriture halal… Encore une fois bravo, un état qui a envahit un autre état tolère les pratiques des autochtones lorsqu’il ne les a pas jeté dehors comme une mauvaise herbe dont on voudrait se débarrasser pour faire plus de place à son petit potager. Mais Israël pleure encore et encore sur son sort, sa spécialité, parce qu’après tout, ce ne sont pas eux les méchants. Ils voulaient juste rentrer chez eux, les palestiniens n’avaient rien à faire là depuis des milliers d’années ! Alors oui, encore une fois, Israël va être critiquée à cause de ce projet de loi, et ça n’est pas juste.
L’Islam de France sort des caves depuis quelques années, l’Islam de Palestine risque d’y entrer…

Source: ajib.fr

La valeur de la femme chez les arabes en période pré-islamique




Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux la Très Miséricordieux



Introduction

Louange à Allah, C’est Allah que nous louons, c’est à Allah que nous demandons de nous protéger contre le mal que nous faisons à nous même et contreles mauvaises actions que nous pouvons commettre. Celui qu’Allah met sur la bonne voie, nul ne peut l’égarer et celui qu’Allah égare nul ne peut le remettre sur la bonne voie. Je témoigne que nul n’est en droit d’être adoré qu’Allah et je témoigne que Mohammed est son serviteur et envoyé.

L’Islam a consacré à la femme une place honorable en lui assignant le rôle d’éducatrice des générations. Il a relié la prospérité de la société à sa prospérité, et sa corruption à la sienne et ce car son rôle dans la société est d’une importance majeure .C’est en effet à elle qu’incombe l’immense devoir d’éduquer les enfants qui seront les éléments constitutifs de la société de demain.

Le Coran a privilégié la femme en lui consacrant une Sourate entière , la sourate « Les femmes » . Et la mère a été élevé à un très haut rang comme en témoigne le verset suivant :

{ Et ton Seigneur a décrété « N’adorez que Lui, et (marquez) de la bonté envers les père et mère. }
[ Sourate 17 : verset 23]

Le prophète lui a assigné la noble responsabilité d’éduquer les enfants. Il a dit : « …et la femme est gouvernante dans la maison de son mari et elle est responsable de l’objet de sa garde. » [Al Boukhari et Moslim]

Que celui qui cherche davantage d’éclaircissement au sujet de la valeur de la femme en Islam, qu’il lise ce livret. J’implore Allah qu’il en fasse bénéficier les lecteurs et rende notre intention sincère dans l’accomplissement de cette oeuvre .

De Mohammad Ben Jamil Zino.



La valeur de la femme chez les arabes en période pré-islamique

1 - La femme n’avait pas droit à l’héritage. Les arabes disaient : ‘ Ne nous hérite que celui qui porte l’épée et protège son clan.’

2 - La femme n’avait aucun droit sur son mari, le nombre de répudiations n’était pas limité, le nombre d’épouses pour un seul homme ne l’était pas non plus, et lorsque le mari mourrait, la veuve passait à l’aîné de ses enfants issus d’un autre mariage, en même temps que les biens qui composaient la succession du défunt.

Selon Ibn Abbas : A l’époque pré-islamique, l’homme qui perdait son père ou son beau-frère, avait plus de droit sur sa femme (à l’exception de sa mère ou de sa sœur). Il pouvait jouir d’elle, tout comme la consigner chez lui jusqu’à ce qu’elle se rachète en lui cédant sa dot, ou qu’elle meurt et c’est encore lui qui récupérait ses biens.’

3 - A l’époque pré-islamique (al Jahiliyya), la retraite de continence (al ‘idda ) durait une année entière. Le deuil (al ihdad) que portait la veuve pour son mari était éprouvant et humiliant. Elle portait ses plus mauvais vêtements, se confinait dans la plus mauvaise chambre, renonçait aux parures, aux bijoux et à tout ce qui pouvait l’embellir (az-zina). Elle évitait de se parfumer ou de se laver. Son corps ne touchait pas l’eau, elle ne taillait pas ses ongles et ne coupait pas un poil de son corps. Elle se cachait du regard des gens lorsqu’ils étaient en groupe, et au bout d’une année (de deuil). Elle sortait avec un visage très marqué et une odeur nauséabonde.

4 - Les arabes de l’époque pré-islamique contraignaient leurs esclaves à la prostitution, et s’accaparaient leur salaire, jusqu’à ce qu’Allah fit descendre :

{ [...] Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente,
ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution. } [24 : 33]

5 - Avant l’arrivée de l’Islam, il y avait différentes formes de mariage non-valides (zawaj fassid) chez les arabes :

a) Une forme dans laquelle, un groupe de moins de dix personnes entrait chez une femme et celle-ci avait un rapport sexuel avec chaque homme. En cas de conception d’un enfant, la femme désignait l’homme à qui elle attribuait la paternité.

b) Une forme connu sous le nom de « mariage pour améliorer la lignée ». L’homme cédait sa femme à un homme courageux et de haut rang dans le but d’engendrer un enfant possédant les mêmes caractéristiques que lui.

c) Une forme connu sous le nom de « mariage temporaire (nikah al mout’a) » .Le mariage temporaire consiste à épouser une femme pour un délai déterminé.

d) Une forme connu sous le nom de « mariage par compensation (ach-chighar) ». Il consiste à ce que l’homme donne en mariage une femme : soit sa fille, sa sœur ou toute autre femme qui est sous sa tutelle à un tiers à condition que ce dernier lui donne en mariage une femme sans la dot, car l’échange prend la place de la dot.

Les deux derniers mariages se fondent sur la règle selon laquelle la femme est propriété de l’homme tout comme son argent et son bétail. Ces pratiques existent encore de nos jours chez certains peuples primitifs comme les bohémiens.

Quant aux arabes de noble lignée comme les Quraysh, le mariage qu’ils pratiquaient est le même que celui des musulmans, comportant les fiançailles, la dot et le contrat. L’Islam a confirmé ce mariage tout en mettant fin à certaines traditions qui privent les femmes de leurs droits, comme le fait de les contraindre à se marier avec qui on veut, les empêcher de renouer avec leurs époux (après une séparation), reprendre injustement leur dot, etc…

L’Emir des croyants ‘Omar Ibn Al Khattab disait : "Pendant la Jahiliyya, nous ne donnions aucune valeur à la femme, lorsque l’Islam est venu et qu’Allah a parlé d’elles, nous avons compris qu’elles ont des droits sur nous." [ Al Boukhari ]



L’enterrement des filles vivantes

Les arabes de l’époque pré-islamique haïssaient les filles, ils les enterraient vivantes par crainte du déshonneur. L’Islam a désapprouvé cette pratique. Le Très Haut (Exalté) a décrit son atrocité et a dit des arabes de cette époque (al Jahiliyya) :

{ Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement ! } [16 : 58-59]

Le Très Haut (Exalté) les a blâmé en disant :

{et qu’on demandera à la fille enterrée vivante, pour quel péché elle a été tuée. } [81 : 8 - 9]

Source: sajidine.com










Islam/Palestine, l’impitoyable acharnement


 Où passe la frontière entre l'islam et le terrorisme, le musulman fréquentable et l'agent de Ben Laden, le bon «citoyen» et le vilain «communautariste», le Palestinien résistant à une impitoyable occupation militaire et le «suppôt des intégristes»? A la lecture des discours dominants en Europe et en France, il devient de plus en plus difficile de le dire: pour rester un interlocuteur acceptable, il semble qu'un musulman ne doive plus être seulement «laïque», mais aussi abdiquer, le verre de vin à la main, les marqueurs de son appartenance religieuse et/ou culturelle. A défaut, les peurs qu'il suscite sont capables de déstabiliser certains éléments de l'intelligentsia française, d'ébranler leurs sacro-saints principes (République, citoyenneté, laïcité, etc.) ou de les conduire à en user de manière peu rigoureuse et biaisée.
La longue liste des raisons d'ordre humanitaire en faveur de la reprise du soutien à l'économie agonisante de la Palestine occupée a déjà été dressée. Faut-il encore en réaffirmer le bien-fondé et secouer l'hypocrisie et l'immobilisme de la France et de l'Europe ? Mais la seule démarche «humanitaire» demeure parfaitement insuffisante et, à terme, contre-productive. Elle exige des contorsions diplomatiques et juridiques intolérables : contourner le résultat de l'un des rares scrutins en pays arabe (qui s'est pourtant déroulé sous étroite surveillance internationale) à ne pas être contesté.
Le Hamas «refuse de reconnaître Israël». Mais près de dix ans après celle de l'OLP, où en sommes-nous de la reconnaissance réciproque d'un Etat palestinien par Israël, dont les frontières fluctuent au gré de ses majorités électorales et des annexions en Cisjordanie ? Le Hamas refuse d'abandonner la violence, nous assène-t-on quotidiennement en guise d'analyse. Celui-ci a pourtant, depuis dix-huit mois, déclaré une trêve explicite et s'y est tenu. Que dire en revanche du recours systématique aux assassinats «ciblés» (exécutions extrajudiciaires), des maisons détruites par centaines, de la canonnade incessante de la grande prison «bouclée» de Gaza ? Le Hamas, enfin, «ne veut pas reconnaître les traités de paix» ? Mais qu'en est-il d'Israël qui, de la Feuille de route au plan saoudien de 2002 (approuvé par l'Autorité palestinienne, l'Union européenne, les Etats-Unis et l'ONU), ne les respecte pas depuis des années ? Tout cela ne signifie certes pas qu'il ne faille pas inciter le Hamas (dont le développement aurait autrefois été encouragé par Israël pour, déjà, diviser le camp palestinien) à quitter définitivement les habits du terrorisme pour ceux de la négociation et à reconnaître Israël. Mais il y a sans doute pour cela d'autres voies que le pur et simple déni de sa légitimité.
Comment parvient-on avec une telle inconscience à justifier le boycottage des urnes et, par là même, à escamoter (entre autres) le droit international ? Comment un tel unilatéralisme de l'action occidentale parvient-il à triompher aussi facilement ? A bien y regarder, si le déni de justice que nous faisons à «leurs» urnes et à «nos» principes démocratiques ne suscite pas davantage de protestations, c'est qu'il mobilise une nouvelle fois la magie des peurs instinctives de l'autre qui «parle musulman», et serait donc théocrate. En Israël non plus, il n'y a pas de séparation absolue entre l'Etat et la religion. Cela suffirait-il à le déclarer non démocratique ? Sa fondation aussi fut précédée par des actes terroristes juifs contre l'occupant britannique. Cela a-t-il disqualifié à tout jamais les Israéliens pour créer un Etat moderne ? Et que dire du poids de ces partis orthodoxes et ultraorthodoxes (pas spécialement féministes ni tolérants envers les lesbiennes-gays-bisexuels-transexuels) sans lesquels toute coalition parlementaire est souvent impossible ?
Lorsqu'il s'agit des musulmans, principes éthiques et politiques n'opèrent pas de la même manière. «Peut-il être des nôtres, celui qui refuse de boire son verre comme les autres?» A cette question, de Philippe de Villiers à Charlie Hebdo, en passant par des pans entiers de la droite et de la gauche parlementaire, un vaste «front national» répond énergiquement non. En fait, le Hamas ne menacerait donc pas seulement l'existence de l'Etat le plus puissant de la région, soutenu par la première puissance mondiale. Il mettrait aussi en péril la «modernité», la rationalité des «Lumières» et, argument suprême sans cesse réitéré, les droits des femmes et ceux de toutes les minorités ! Là résident les motifs non avoués des mesures prises contre le nouveau gouvernement palestinien. Tout cela sans se demander pourquoi les Palestiniens ont voté pour le Hamas. Et sans mesurer les risques d'une guerre civile qui plongerait le pays dans la détresse et l'impasse.
Notre intérêt passionné pour la «libération des femmes musulmanes», menacées par les «intégristes», en vient insensiblement, dans le cas de la Palestine, à prendre le pas sur la défense de leur humanité la plus élémentaire. Elles ne méritent en effet notre sollicitude humaniste qu'à cause de la nature de la menace identifiée : la violence machiste de ces hommes barbus qu'elles ont pourtant massivement élus, et non celle des bulldozers ou des balles de l'armée qui perpétue son occupation. Ces femmes et leurs proches sont-ils asphyxiés économiquement et financièrement, expropriés de leurs habitations ou éliminés par les balles de l'armée d'occupation ? Peu importe : conservons intact notre émoi pour «lutter contre l'intégrisme» du Hamas. Quitte à cautionner l'humiliation et la misère qui résultent de la suspension de l'aide internationale et de la confiscation des taxes douanières par Israël, et qui ne sont clairement pas de nature à faire reculer l'intégrisme ni le terrorisme mais, au contraire, à les nourrir.
Les projecteurs de quelques-uns de nos «journalistes d'investigation» et les «Lumières» de nos grands philosophes médiatiques se garderont bien d'éclaircir ce côté-là des ténèbres de notre temps. Depuis que, dans l'Algérie en guerre, l'épouse du général français Jacques Massu expliquait aux Algériennes que la France se devait de rester chez elles pour les «dévoiler» et donc les libérer, cette «tribalisation de l'universel» que constitue le détournement et l'instrumentalisation du combat des femmes au service de logiques de domination se poursuit avec la même ardeur et, malheureusement, la même efficacité.
A coups de canon, sans pain et, surtout, sans respect, on ne «modernise» personne. Nos idées «éclairées» ont besoin de pragmatisme, plus que de ces fantômes qu'on agite pour justifier des politiques dont l'Occident a été si friand au XXe siècle ­ et qu'il continue d'affectionner au XXIe ­, susceptibles de mener à l'impasse de la confrontation sans fin.

lundi 13 février 2012

Les 5 types de patience en Islam

La Patience se divise en 5 grandes catégories :

Al wâjib (l'obligatoire)
Al mandûb (l'encouragé)
Al mahdhûr (interdit)
Al makrûh (la détestée)
Al mubâh (la permise)

Et la patience pourrait encore être subdivisée parmi ces 5 grandes catégories d'actes :


La Patience Obligatoire (wâjib) :

1. La Patience dans l'abstinence des choses et des actions interdites

2. La Patience dans exécution des actes obligatoires

3. La patience face aux épreuves de la vie face aux choses que l'on ne contrôle pas, comme la maladie, la pauvreté, etc...

La Patience encouragée (mandûb) :

1. La Patience dans l'abstinence de choses détestables (makrûh)

2. La patience dans l'exécution des actes d'adoration non obligatoires mais aimé par ALLAH (mustahabb)

3. La patience dans le fait de s'abstenir de se venger lors d'une injustice

La patience interdite (mahdhûr) :

1. La Patience dans le fait de se priver d'alimentation et de boisson si cela entraîne la mort.

La patience dans l'abstinence de manger les choses interdites tel que la charogne et le sang, alors qu'on y est contraint pour survivre (en cas de famine par exemple). L'imam Ahmad ibn Hanbal a dit : "Entrera en enfer quiconque n'a d'autre choix pour rester en vie, que de manger la charogne, la viande interdite ou le sang, mais s'y refuse et meurt".

2. La Patience dans le fait de s'abstenir de mendier.

Sur cet avis les savants ont divergé... L'imam Ahmad dit que cette patience ci est autorisée.

On lui demanda: " Et si un homme craint que le fait de ne pas mendier entraîne sa mort ? " L'imam Ahmad répondit : " il ne mourra pas. ALLAH pourvoira aux besoins de cet homme (rizq) ". L'imam Ahmad n'a pas permis de mendier, alors qu'Allah connaît le besoin et la sincérité d'une personne dans son abstinence de mendier, Allah lui enverra sa subsistance (rizq). Cependant d'autres savants, et parmi eux certains compagnons de l'imam Ahmad ainsi que l'imam ash-Shafi'î ont dit : " il est obligatoire pour cette personne de mendier.

Car en mendiant il se protège de la mort et si il ne le fait pas alors il est pécheur ".

3. La patience dans le fait d'endurer des choses pouvant mener à la mort, comme les prédateurs, les serpents, le feu, l'eau etc...

4. La patience en temps de fitnah quand des Musulmans combattent d'autres Musulmans.

La patience dans l'abstinence de se battre lors d'une telle situation, est mubâh (permise), et c'est même mustahabb (préférable, recommandable).
Quand on interrogea le Prophète (Salla'allahu alayhi wa sallam) sur ce sujet, il (alla'allahu alayhi wa sallam) répondit : " Sois comme le meilleur des 2 fils d'Adam'' (c'est a dire Abel qui refusa de combattre Cain quand celui ci l'attaqua).

Dans d'autre versions, le prophète (Salla'allahu alayhi wa salla) dit également : "Ressemblez à l'esclave d'Allah qui fut tué et ne ressemblez pas a celui qui tua " et " laisse le tueur endosser la responsabilité de vos mauvais actes pour vous deux ".

Dans une autre version, il (salla'allahu alayhi wa sallam) dit : "si l'épée est trop brillante, mettez votre main sur votre visage."

Allah nous conte dans Son Noble Livre l'histoire du meilleur des deux fils d'Adam : il s'est livré et ne s'est pas défendu contre son frère et Allah fit ses éloges pour cela.

Par contre c'est totalement différent si des Musulmans se battent avec des kâfirûn : dans cette situation le Musulman doit se défendre, car le but du jihad est de se défendre et de défendre l'islâm.

La patience détestable (makruh)


1. La Patience dans l'abstinence des besoins naturels (nourriture, boisson, relations conjugales) à la mesure des conséquences négatives que ce type de patience aura sur une personne

2. La patience dans le fait de faire d'un acte makrûh.

La patience autorisée (mubâh)

1. La patience dans l'abstinence des actes autorisés

Source:ya-amatullah.blog4ever.com