samedi 11 février 2012

Les conseils du Prophète à propos de la fraternité





Un des sujets les plus importants abordés par le Prophète (Salallahu 'Alayhi wa Salam) était celui de la fraternité: les croyants doivent s’aimer sincèrement et sans penser à leurs intérêts personnels, ils ne doivent pas nourrir de sentiments de haine, de colère ou de jalousie, les uns envers les autres. Le Prophète (Salallahu 'Aalayhi wa Salam) était un excellent exemple en la matière et leur donnait en outre des conseils sur ce point. Dans le Coran, ALLAH Azzawajel dit à ce sujet :

"Telle est la (bonne nouvelle) que Dieu annonce à ceux des Ses serviteurs qui croient et accomplissent les bonnes œuvres! Dis: “Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté.” Et quiconque accomplit une bonne action, Nous répondons par [une récompense] plus belle encore. Dieu est certes Pardonneur et Reconnaissant". (Sourate 42 ash-Shura- verset 23)

Voici quelques hadiths qui reflètent les qualités du Prophète(Salallahu 'Alayhi wa Salam) en matière d’affection, d’amitié et de fraternité:

Un croyant aime pour les autres ce qu’il aime pour lui-même.172

Le Messager de Dieu (Salallahu 'Aalayhi wa Salam) avait l’habitude de recevoir des cadeaux et d’en faire en retour.173

Celui à qui l’on offre un basilic ne doit pas le refuser car il est léger par son poids mais plaisant par son odeur.174

Ne vous haïssez pas les uns les autres, ne vous enviez pas les uns les autres, n’enchérissez pas sur la vente d’autrui, ne vous disputez pas et ne médisez pas les uns des autres. Les serviteurs de Dieu sont frères les uns des autres.175

Les mœurs des générations antérieures, la haine et l’envie vous ont gagnées. La haine est destructrice. Vous ne rentrerez pas au paradis tant que vous ne croirez pas. Vous ne croirez pas tant que vous ne vous aimerez pas. Vous dirais-je ce qui favorisera l’amour fraternel entre vous. Répandez la paix (salam) parmi vous.176

Source : leprophetemohammad.com

vendredi 10 février 2012

La sincérité (ou la véracité).


ALLAH Azzawajel a dit :

Chapitre 9- verset 119 :
« O vous qui aves cru ! Craignez Dieu et soyez avec le véridiques ».

Chapitre 33- verset 35 :
« … ceux et celles qui sont toujours véridiques et sincères ».

Chapitre 47- verset 21 :
« S’il tenaient leur promesse envers Dieu, ce serait pour eux bien  meilleur ».

Quant aux Hadiths :

D’après Ibn Mas’ûd (Radi Allahou ‘Anhou) a dit : « La sincérité mène aux œuvres de biens et les œuvres de bien mènent au Paradis. L’homme ne cesse de dire la vérité jusqu’à ce qu’on le mentionne auprès de Dieu sous le nom de véridique. Le mensonge mène aux mauvaises actions (à la rébellion contre Dieu) et les mauvaises actions mènent en Enfer. L’homme ne cesse de mentir jusqu’à ce qu’on le mentionne auprès de Dieu sous le nom de menteur » (URA)

Selon Abou Hourayra (Radi Allahou ‘Anhou), le Messager de Dieu (Salallahu ‘Alayhi a Salam) a dit :
« L’un des anciens Prophètes (‘Alayhi wa Salam) entreprit une campagne militaire. Il dit à son peuple : «  Que s’abstiennent de me suivre celui qui vient d’épouser une femme et qui n’a pas encore eu avec elle les rapports qu’il désirait. Celui qui a construit une maison et n’en a pas encore posé la toiture. Celui qui a acheté des bêtes enceintes et qui attend la venu de leurs petits ». Quand il fut proche de la cité qu’il voulait assaillir ce fut l’heure de la prière de l’après-midi (‘Asr) ou un peu avant. (Il ne lui restait donc que peu de temps pour mener sa bataille avant la prière du Maghreb). Il dit au soleil : « Tu es sous les ordres (de Dieu) comme je suis moi-même. Seigneur Dieu, arrête pour nous sa course ! » Et le soleil s’arrête jusqu’à ce que Dieu lui donnât victoire.  Il fit un ta s du butin et le Feu du ciel vint pour le dévorer (en signe d’agrément de Dieu) mais n’en fit rien (Dieu refusa cette offrande). Il dit : « L’un d’entre vous dérobé quelque chose de ce butin. Qu’un homme de chaque tribu ». Ils  apportèrent alors la tête d’or, comme la tête d’une vache. Il la plaça sur le reste du butin et le feu vint cette fois le dévorer. Il faut vous dire en effet que les butins de guerre n’ont jamais été permis à aucune nation avant nous
(les Musulmans). Puis Dieu nous les rendit licites en voyant notre faiblesse et notre pauvreté ». (URA)

Commentaire :

Il s’agit d’un miracle consenti par Dieu au roi David qui arrêta le cours du soleil pour ne plus manquer la prière du ‘Asr dont l’heure canonique s’arrête au coucher du soleil.

Le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) rapporte cette anecdote pour insister sur l’importance de cette prière en particulier qu’on doit absolument faire avant le coucher du soleil à moins d’un réel empêchement.

Dans ce Hadith on mentionne aussi cette faveur que Dieu a accordé au Prohète Mohamed (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) à qui il a rendu licites les butins de guerre. 

Source: Riyad as- Sâlihin

Elle perdit son père, son époux, et ses enfants, alors elle appris l’intégralité du Coran


Apprendre le Coran n’est pas un fait soumis à des règles précises, chacun suit sa propre méthode, ce qui est l’un des miracles du Coran… Ceux qui sont occupés comme ceux qui ne le sont pas, les intellectuels comme les illettrés peuvent l’apprendre.  
Souvent, le musulman peut être confronté à des situations difficiles  qui peuvent changer sa vie, quand il subit la perte d’un être cher par exemple. Cela peut être une épreuve face à laquelle, ALLAH Azzawajel place Ses sujets.

« Fatima », âgée de 47 ans est une femme illettrée qui ne sait ni lire ni écrire… Malgré cela elle a rejoint les écoles d’apprentissage et a pu apprendre 15 chapitres grâce à ses efforts.
Son histoire comporte l’endurance, de la sagesse, et illustre la force de la femme musulmane et son aptitude à faire face aux défis… Elle est arrivée dans le royaume d’un pays voisin, dans l’espoir de trouver un futur brillant et une vie décente.
Elle dit : « Nous menions une vie normale et routinière… Mais au retour d’un de nos voyages en Arabie Saoudite, mes parents ont eu un accident et y ont laissé la vie, j’étais désormais orpheline et sans tuteur… J’ai vécu une période difficile car j’étais jeune et sans personne pour s’occuper de moi alors que je venais de perdre mes parents de façon tragique. Ayant pitié de moi, notre voisine a décidé de m’élever, ainsi malgré ses conditions difficiles elle a été obligée de travailler contre un salaire dérisoire. Or, à la fin, elle a été atteinte d’une maladie qui l’a complètement paralysée, elle a donc pensé à assurer l’avenir de «  Fatima » qui avait presque 18 ans, en la mariant à un homme croyant e aux bonnes mœurs.

« Fatima » a mené une vie normale avec sa nouvelle famille, elle eut deux fils et une fille qui ont apporté la joie dans sa vie.
Au fil des ans, le mari travaillait afin de subvenir aux besoins de sa famille, au point de ne passer que quelques heures chez lui et passait la plupart de son temps au travail.
Un jour, le père est sorti avec sa fille et ses fils pour acheter quelques affaires, c’est alors qu’un chauffard l’a heurté transformant la voiture et les passagers en cadavres brulés.

« Fatima »  poursuit son histoire en disant : j’ai vécu dans une chambre dont m’a fait don, un homme généreux, je possédais une petite radio que j’allumais pour écouter la station du Saint Coran, alors je me suis retrouvée en train de répéter avec le ré citateur quelques versets, la méthode attirait mon attention. J’ai donc pu apprendre 10 chapitres après avoir acheté plusieurs cassettes, puis j’ai rejoint l’école d’apprentissage, et grâce à mon assiduité, j’ai passé des examens pour lesquels j’ai obtenu une excellente note.
Je n’ai jamais fréquenté l’école ni appris à lire ni écrire, en revanche je vais souvent à « Al Haram » et je demande à des femmes ayant appris le Coran de m’apprendre et m’entraîner vue ma bonne mémoire et ma grande aptitude à apprendre et assimiler… Ces femmes m’ont rendu service sans jamais s’ennuyer ou se plaindre.

Elle s’arrête un instant en pleurant : « Parfois, je me rappelle de la perte de mes parents et de ma famille, et même de la femme qui m’a élevée et qui m’a aidé à avoir cette belle vie… Mais quand j’écoute ou quand je lis le Coran je ressens une grande acceptation vis-à-vis du destin et de la volonté d’ALLAH ».

A la fin, elle donna un conseil en disant : « je conseille toute femme qui continue à commettre des erreurs, de se repentir, de suivre la bonne voie et de passer le restant de sa vie à accomplir toute acte susceptible de a rapprocher du Seigneur de l’univers et du chemin vers le Paradis… Le livre d’ALLAH représente le bonheur, la sécurité et le réconfort, si le cœur le ressent et si l’esprit assimile ses versets en le lisant, il est donc le chemin à suivre afin d’obtenir le bonheur ici-bas et le Paradis dans l’au-delà.

Source: Femmes ne connaissant pas le désespoir

mercredi 8 février 2012

Dans les environs et non sur nous, Seigneur !



Voici une histoire amusante et en même temps un signe extraordinaire :

Il est rapporté dans les deux sahîhs, sur l’autorité d’Anas (Radi Allahou ‘Anhou) que le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) prononçait son prône du vendredi à Médine quand un homme vint lui dire : « La pluie a manqué ! Invoque ton Seigneur de nous en donner ! » Le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) leva les yeux au ciel qui ne comportait aucune trace de nuage et implora la tombée des pluies. Soudain, des nuages se formèrent, s’amoncelèrent et déversèrent leur eau au point que toutes les vallées de Médine coulèrent. La pluie ne cessa de tomber jusqu’au vendredi suivant. Ce jour-là, le même homme, ou un autre, se leva pendant que le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) prononçait son prône et a dit : « Nous sommes inondés ; invoque ton Seigneur d’éloigner la pluie de nous ! » Le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) rit puis fit deux ou trois fois la prière suivante : « Ô mon Dieu ! Fais-la tomber dans les environs et sur nous ». Les nuages se mirent alors à se disperser à droite et à gauche, laissant le ciel clair au dessus de Médine et déversant leur eau dans les alentours de la ville sans la toucher. C’était un signe prodigieux qu’ALLAH a accordé à son Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) et une preuve que L’Envoyé d’ALLAH était exaucé.


Source: (Hadith authentique, rapporté par Al-Bûkhârî (n°933)- livre du vendredi- Muslim (n° 895)- livre de la prière des rogations.

Celle-ci pour celle- là



‘Â’isha  (Radi Allahou ‘Anha) rapporte le récit suivant : « Une fois, j’ai préparé pour le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) un mets fait de viande hachée et de farine –khazira- et je le lui apportai. Le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) était assis entre Sawda et moi. Je proposai à Sawda d’en manger mais elle refusa. Je lui dis alors : «  Ou bien tu manges, ou bien je te barbouillerai le visage avec cette nourriture ». Comme elle refusa toujours, je mis ma main dans le plat et je lui couvris le visage. Le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) rit, puis prit un peu de nourriture qu’il donna à Sawda en lui disant : 
« Barbouille son visage toi aussi ». ‘Umar (Radi Allahou ‘Anhou) passa à ce moment-là près de la maison en s’écriant : « Ô serviteur d’ALLAH ! ». Le Prophète (Salallahu ‘Alayhi wa Salam) pensa qu’il allait entrer et nous dit : « Allez vite laver vos visages ». Depuis ce jour-là, ‘Umar m’inspirait une crainte mêlée à de l’admiration en raison du respect que l’Envoyé d’ALLAH lui témoignait.

(Hadith authentique, rapporté par Abû Ya’lâ (n°4476), Ibn Asâkir (44/90). Le shaykh Al-Albânî la qualifie d’authentique : voir son livre « silsiltu-l-ahâdîthi-s-sahîha » (n°3131).