samedi 31 mars 2012

La faim est un crime contre l'humanité



DROITS HUMAINS • Il n’y a nulle fatalité à la faim dans le monde, affirme Jean Ziegler. L’ex-rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation lui consacre son dernier livre. Et désigne les affameurs.

Loin d’être une malédiction, la faim dans le monde, qui tue 35 millions d’êtres humains chaque année, est «faite de main d’homme», selon Jean Ziegler. Le sociologue, aujourd’hui vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, lui consacre son dernier ouvrage, Destruction massive. Géopolique de la faim. A la faveur d’une parole désormais libérée du devoir de réserve, il y relate son expérience de rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour le droit à l’alimentation, mandat qu’il a exercé entre 2000 et 2008. Un livre coup de poing qui dénonce un scandale, la violation permanente du premier des droits humains: le droit à l’alimentation. Rencontre.

Dans la Corne de l’Afrique, des milliers d’enfants sont morts ces derniers mois, 13 millions de personnes y sont menacées par la faim. On parle de la pire sécheresse survenue depuis soixante ans. Elle ne constitue pas la seule cause de la famine, cette catastrophe était prévisible, dites-vous. Expliquez-nous.

Jean Ziegler: Ce qui se passe aujourd’hui dans ces cinq pays – Somalie, nord du Kenya, Djibouti, Erythrée, Ethiopie – est effroyable. Tous les jours, les fonctionnaires de l’ONU doivent refouler des centaines de familles à l’entrée des camps de réfugiés, car l’argent pour les nourrir manque. La sécheresse dure depuis cinq ans, il n’y a plus de récoltes. Mais les vraies causes sont occultées. Pourquoi, malgré la catastrophe prévisible, ces pays n’ont-ils pas constitué de réserves alimentaires? Parce que les prix des aliments de base – à savoir maïs, blé et riz, qui couvrent 75% de la consommation mondiale – ont explosé. En un an et demi, le prix du maïs a augmenté de 93%, le riz de 110%, la tonne de blé est passée de 110 euros en septembre 2010 à 271 euros aujourd’hui.

Pourquoi de telles variations?

A cause de la spéculation boursière. Après les pertes considérables qu’ils ont subies, les spéculateurs ont migré des marchés financiers vers celui des matières premières, et des aliments en particulier où, le plus légalement du monde, ils engrangent des profits astronomiques. En 2010, ils ont gagné 37% net sur le riz. Dès lors, les pays pauvres ne peuvent constituer de réserves ni le Programme alimentaire mondial (PAM) acheter suffisamment de nourriture.

Justement, que fait le PAM chargé de l’aide d’urgence?

Le PAM a perdu la moitié de son budget: il était de 6 milliards de dollars en 2008, il n’est plus que de 3,2 milliards aujourd’hui. Les pays occidentaux ne paient plus leurs cotisations, accaparés qu’ils sont à renflouer à coups de dizaines de milliards leurs banques défaillantes. Les spéculateurs, les requins de la finance, les monstres froids des grandes banques devraient être transférés devant un Tribunal de Nuremberg pour crimes contre l’humanité. A cause de leur avidité pathologique au gain, des gens aujourd’hui meurent par milliers.

Face à cette situation, on a l’impression que les Etats manquent singulièrement de volonté, non?
On pourrait imaginer que les parlements interdisent le dumping agricole, la fabrication de bioéthanol à partir des plantes nourricières, ou encore qu’ils révisent leurs lois boursières respectives afin d’interdire la spéculation sur les aliments de base. Ce serait simple. Les sociétés transcontinentales privées qui dominent le marché agroalimentaire mondial sont moins de dix: Monsanto contrôle 90% des semences, Cargill 26% du commerce mondial du blé, Archer Daniels Midland a la haute main sur les engrais, le groupe Louis Dreyfus sur 40% du commerce du riz, etc. Ce sont eux qui décident chaque jour de qui va vivre et qui va mourir sur cette planète. Leur pouvoir financier et idéologique est tel que les gouvernements américain, anglais, français, allemand ou suisse exécutent leurs volontés. Ils sont intouchables.

Quel rôle joue Genève?

Depuis que le premier ministre britannique Gordon Brown a décidé de taxer fortement les revenus des spéculateurs au-delà de 500 000 livres, les hedge funds ont migré à Genève, où le conseiller d’Etat en charge des finances, David Hiler, leur a fait un pont d’or. Genève est devenue la capitale mondiale de la spéculation sur les matières premières agroalimentaires. Le canton cofinance même la conférence de ces «requins tigres « qui se tient chaque année à l’Hôtel Kempinski. Les ONG Action de carême et Pain pour le prochain ont écrit au Conseil d’Etat pour se plaindre de sa façon d’utiliser l’argent des contribuables. Sans obtenir de réponse.

Toutes les cinq secondes un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’agriculture mondiale serait pourtant en mesure de nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains, soit près du double de la population mondiale. Comment?
Avec les révolutions technologique, électronique et scientifique, le manque objectif a disparu de la planète. Un enfant qui meurt de faim est assassiné. La faim est faite de main d’homme: les mécanismes qui la créent peuvent donc être brisés par les hommes. Il y a en plusieurs. Un quart des récoltes du monde est détruit par les rongeurs faute de silos. Le vol des terres, ensuite. En 2010, en Afrique, 41 millions d’hectares de terres arables ont été accaparés par des hedge funds, des banques, des fonds souverains, etc. Enfin, tout l’argent que gagnent les pays les plus pauvres sert au service de la dette extérieure, au détriment des investissements dans l’agriculture vivrière. En Ethiopie, par exemple, seules 3,8% des terres sont irriguées. La Banque mondiale a beau jeu de déclarer que la productivité agricole africaine est lamentable pour légitimer le fait de laisser aux investisseurs étrangers le soin de «valoriser» ces terres. Au Burkina Faso, au Niger, au Mali, en temps normal, un hectare produit 600 à 700 kilos de céréales. Alors qu’en Suisse, en Bretagne ou en Lombardie, le même hectare en produira 10 tonnes, soit 10 000 kilos. Ce n’est pas parce que le paysan africain est moins travailleur ou moins compétent que le paysan européen, au contraire, mais le paysan africain n’a pas d’engrais, de semences, d’irrigation ou d’animaux de traction. Il a la houe et dépend des pluies, comme il y a trois mille ans. Il n’y a qu’une chose à faire: investir dans l’agriculture familiale de subsistance.

Vous en appelez à une «insurrection des consciences», qu’est-ce que cela signifie?

L’ordre cannibale du monde n’est plus acceptable. Partout, un impératif moral est à l’œuvre. Une fraternité de la nuit se lève, puissante, qui n’est liée ni aux partis politiques ni aux syndicats. Dans l’hémisphère sud, au Sénégal, dans le nord du Brésil, aux Philippines, en Indonésie, nous assistons à un extraordinaire réveil des paysans. Ils n’attendent rien de leur gouvernement ni de l’ONU, ils occupent des terres, affrontent directement les multinationales sur leur terrain, souvent avec violence. Au Nord, au cœur du monde des dominateurs, la société civile progresse à travers des mouvements multiples. Jugée romantique il y a dix ans, l’idée de la taxe Tobin est aujourd’hui étudiée par le G20. En Suisse, le masque est tombé: le contribuable a donné 68 milliards de francs en 2008 à UBS, qui continue de spéculer comme avant, dans un cynisme total. Même à Wall Street, malgré la pure violence du Capital et l’arrogance de ses détenteurs, l’idéologie obscurantiste néolibérale est en lambeaux.

DOUCEUR ET DEVOTION ENVERS LES PARENTS



Et ils [Ahl us-Sunnah wal Jamâ’ah] commandent d’être doux et dévoués envers les parents. Et cela à cause de l'ampleur de leurs droits. Et Allâh n’a créé aucun droit qui suive les Siens et ceux du Messager, si ce n'est celui des parents, Il dit donc :

وَاعْبُدُواْ اللّهَ وَلاَ تُشْرِكُواْ بِهِ شَيْئًا وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَان

« Adorez Allâh et ne Lui associez personne, et soyez bons avec vos parents » (4 : 36)

Donc le droit du Messager est inclus dans le commandement de l’adoration d’Allâh, car l’adoration ne sera correctement établie qu'au moment où elle sera basée sur le droit du Messager , à travers l’amour qu’on lui porte et la poursuite de sa voie. Voilà ce qui est inclus dans Son verset : « Adorez Allâh et ne Lui associez personne dans votre adoration ». Qui pourrait adorer Allâh sans suivre la voie et l’exemple du Messager ? Donc lorsque l’on adore Allâh en accord avec la législation du Messager, on aura rempli nos devoirs.

Alors, après cela, viennent les droits des parents. Les parents subissent des difficultés à cause de leurs enfants et plus particulièrement la mère. Allâh l’Exalté a dit :

وَوَصَّيْنَا الْإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ إِحْسَانًا حَمَلَتْهُ أُمُّهُ كُرْهًا وَوَضَعَتْهُ كُرْهًا

« Et on a enjoint l’homme à être respectueux et doux avec ses parents. Sa mère l’a porté avec difficulté et elle continue à le porter avec difficulté » (46 : 15)

Et dans une autre âyah : وَوَصَّيْنَا الْإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ حَمَلَتْهُ أُمُّهُ وَهْنًا عَلَى وَهْنٍ

« Et on a enjoint l’homme à être respectueux et doux avec ses parents. Sa mère l’a porté subissant peine sur peine » (31 : 14)

Donc la mère rencontre des difficultés lors de sa grossesse, à la naissance et après la naissance, et le clémence et la bonté qu’elle a envers son enfant sont plus importantes que celles que le père a pour lui. C’est pourquoi c’est elle qui mérite le plus notre compagnie et notre bon traîtement, et même plus que le père.

Un homme demanda : « Oh Messager d’Allâh, qui mérite le plus ma compagnie ? » Il dit « ta mère » Il dit « puis qui d’autre ? » Il dit « Ta mère » Il dit « et qui ensuite ? » Il dit « Ta mère ». La quatrième fois il répondit « Puis ton père ». (1)

Et le père aussi rencontre des difficultés face à ses enfants et il s’inquiète de ce qui les préoccupe, est content lorsque ses enfants sont heureux et il s’efforce d’obtenir tout ce qui pourrait les réconforter et les mettre à l’aise et ce qui leur permettrait d’avoir une bonne vie. Il pourrait traverser des déserts et des contrées sauvages pour obtenir des moyens de subsistance pour lui et ses enfants.

Donc le père et la mère ont des droits, et quoique vous fassiez en terme d’actions pour eux ne compensera pas tous leurs droits, et c’est pourquoi Allâh `azza wa Jal a dit :

وَقُل رَّبِّ ارْحَمْهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرًا

« Et dis : Oh mon Seigneur, fais leur à tous deux miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit » (17 : 24)

Donc leurs droits datent de ce qu'ils ont fait pour toi auparavant, quand ils t’ont fait élevé alors que tu étais petit et incapable de te faire du bien ou du mal. Il est donc obligatoire d’être reconnaissant envers eux.

Et par consensus, être dévoué envers ses parents est une obligation individuelle. C’est pour cette raison que le Prophète a rendu cela plus important que le Jihâd sur le sentier d'Allâh, tel qu’il est dit dans le hadîth d’Ibn Mas`ûd qui dit : « j’ai dit « Oh Messager d’Allâh ! Quelle est action la plus aimée d’Allâh ? » Il dit « Accomplir la prière à son heure » Il dit « Et ensuite ? » Il dit « Être doux et dévoué envers ses parents » Je dis « et ensuite ? » Il dit « Le jihâd dans le sentier d’Allâh ». » (2)

Les parents sont la mère et le père ; ainsi que le grand-père et la grand-mère à qui on doit montrer douceur, mais pas dans la même mesure que pour les parents. C’est parce que les grands-parents n’ont pas subi les difficultés subies par les parents, accordant de l’attention et surveillant leurs enfants. Mais leur témoigner de la gentillesse est obligatoire pour garder les liens de parenté et ils sont les relations qui le méritent le plus. Cependant, quant à al-Birr, c'est-à-dire montrer de la gentillesse et de la dévotion, cela ne s'applique qu'au père et à la mère.

Qu’est donc « al-Birr » ? Al-Birr est d’essayer d’apporter autant de bien que l’on peut et de retenir et repousser le mal.

[On parle d’]amener le bien en terme de confort, servitude, essayer de les rendre heureux, par exemple en étant de bonne humeur, leur parlant gentiment et les traîtant bien et essayer de faire tout ce qui peut leur faire plaisir.

C’est pourquoi l’opinion correcte est qu’il est obligatoire pour les enfants de servir à leurs père et mère, aussi longtemps que ça ne lèse pas le fils. Et si cela lui portait atteinte, il ne serait alors pas obligatoire pour lui de les servir, sauf en cas de nécessité.

Et c’est pourquoi nous disons : en effet, l’obéissance envers eux est obligatoire si cela leur est bénéficiable et que cela ne porte pas atteinte au fils. En ce qui concerne ce qui lui porte préjudice, que cela soit en terme de religion, comme lui ordonner d'abandonner quelque chose d'obligatoire ou de faire quelque chose d'interdit, il ne faut pas leur obéir en cela. Mais si ce préjudice porte sur les affaires mondaines, alors il n'est pas obligatoire de leur obéir. En ce qui concerne l'argent, il lui est obligatoire de les traiter correctement en dépensant librement pour eux, même d'importantes sommes, tant que cela ne lui porte pas atteinte et que cela ne nuise pas à ses propres besoins. De plus, le père est spécifiquement autorisé à prélever sur les richesses de son fils comme il l’entend, tant que cela ne lui porte pas atteinte.

Lorsque l’on réfléchit à l’état des gens de notre époque, on constate que bon nombre d’entre eux ne traîtent pas leurs parents avec bonté mais leur désobéissent ouvertement plutôt et les traîtent mal. Vous trouveriez plutôt les gens être bienfaisants envers leurs amis, s'asseyant inlassablement avec eux. Par contre, s’il devait rester avec son père ou sa mère pour juste une heure par jour, vous le verriez agité comme s’il était assis sur des charbons ardents. Et ceci n’est pas un traitement aimable. Par contre, celui qui montre douceur est celui qui ouvre son coeur à sa mère et à son père, les sert, leur est dévoué et montre la plus grande ardeur pour leur faire plaisir, et ce par tous les moyens qu’il possède.

Et comme on dit souvent, ‘Al-Birr est un investissement’. Car à vrai dire, si quelqu’un est bon [avec ses parents,] il recevra une grande récompense dans la prochaine vie, et il sera même rémunéré pour cela dans cette vie. Ainsi, bien ou mal traîter ses parents est comme ‘un investissement’ comme on dit, ou un emprunt. Si vous avez été bons envers vos parents, alors vos enfants seront bons avec vous, et si vous avez été désobéissants avec vos parents, alors vos enfants vous désobéiront.

Et il y a beaucoup de témoignages de la part d’enfants qui ont bien traîté leurs parents et qui ont alors été bien traîtés par leurs enfants ; quant à la désobéissance, il y a aussi des témoignages qui montrent que ceux qui ont des enfants désobéissants ont aussi été désobéissants envers leurs parents.

Ainsi, Ahl-us-Sunnah wal-Jamâ'ah ordonne d’être aimable et dévoué envers ses parents.

[Issu de Sharh ul-'Aqîdat-il-Wâsitiyyah par Shaykh ibn al-'Uthaimîn rahimahullah p.673-676 ; édition Dâr-uth-Thurayyâ 1421 (2000)]

(1) Rapporté par Al-Bukhârî dans le Livre des Bonnes Manières, Chapitre : Qui mérite le plus la compagnie ; et dans Muslim dans le Livre du Traitement Bienfaisant et Garder le Liens Familiaux.
(2) Rapporté par al-Bukhârî dans le Livre des Bonnes Manières, Chapitre : Le bon traîtement et conserver les liens de parenté et par Muslim dans le Livre de l’Imân.

Journée de la terre : un Pales­tinien tué et des dizaines blessés par les forces israéliennes



Les célé­bra­tions mar­quant la Journée de la terre du 30 mars ont été par­ti­cu­liè­rement vio­lentes cette année. Un Pales­tinien a été tué dans la bande de Gaza par un tir israélien près de la fron­tière, a affirmé le porte-​​parole des ser­vices d’urgence à Gaza. Plus de 50 Pales­ti­niens ont en outre été blessés dans des heurts avec les forces israé­liennes, lors de mani­fes­ta­tions de plu­sieurs mil­liers de per­sonnes en Cis­jor­danie, à Jérusalem-​​Est et dans la bande de Gaza. 


La Journée de la terre, célébrée chaque année le 30 mars par la minorité arabe pales­ti­nienne d’Israël, com­mémore la mort, en 1976, de six membres de cette com­mu­nauté lors de mani­fes­ta­tions contre la confis­cation de ter­rains par les auto­rités israéliennes.
Plu­sieurs mil­liers d’Arabes israé­liens ont défilé à Deir Hanna, dans le nord d’Israël, bran­dissant des dra­peaux pales­ti­niens et des photos des six morts de cette com­mu­nauté. La police et l’armée israé­liennes ont été placées en état de "mobi­li­sation ren­forcée" à l’occasion de cette journée. L’armée a bouclé la Cis­jor­danie jusqu’à ven­dredi minuit. Les Etats-​​Unis ont appelé, en vain, Israé­liens et Pales­ti­niens à la retenue. "Nous ne voulons voir de vio­lence d’aucune part, a déclaré à des jour­na­listes un porte-​​parole du dépar­tement d’Etat amé­ricain Mark Toner. Comme vous le savez, nous défendons le droit de tout peuple à mani­fester de façon pacifique."

HEURTS DANS LES TERRITOIRES OCCUPÉS

Mahmoud Zaqout, 20 ans, un Pales­tinien de la bande de Gaza, a été la pre­mière victime de ces affron­te­ments entre mani­fes­tants et forces de sécurité israé­liennes près de la fron­tière israé­lienne. Inter­rogée, l’armée israé­lienne a indiqué que des soldats avaient ouvert le feu, après des tirs de som­mation, sur un groupe de Pales­ti­niens qui se rap­pro­chaient "dan­ge­reu­sement" du ter­minal fron­talier d’Erez.
Trente-​​sept autres Pales­ti­niens ont été blessés par des tirs israé­liens à l’est de Beit Hanoun et de Khan Younès, a précisé dans un com­mu­niqué Adham Abou Selmiya, porte-​​parole des ser­vices d’urgences dans le ter­ri­toire gou­verné par le Hamas.
Des heurts entre jeunes lan­ceurs de pierres et soldats israé­liens tirant des balles caou­tchoutées et des gre­nades assour­dis­santes ont éclaté en début d’après-midi au barrage de Qalandia, qui com­mande l’accès à Jéru­salem. Un millier de per­sonnes ont marché vers le barrage avec des dra­peaux pales­ti­niens, selon un cor­res­pondant de l’AFP sur place. A Qalandia, 194 per­sonnes ont été soi­gnées, en grande majorité après inha­lation de gaz lacry­mo­gènes ou de liquides chi­miques nau­séa­bonds pul­vé­risés par les mili­taires israé­liens, parmi les­quelles sept ont été hos­pi­ta­lisées pour bles­sures par balles caou­tchoutées, a affirmé le porte-​​parole du Croissant-​​Rouge pales­tinien, Mohammad Ayad.
A Jérusalem-​​Est occupé et annexé, 19 per­sonnes ont été hos­pi­ta­lisées pour des bles­sures du même type, dont le res­pon­sable local du Fatah (le mou­vement du pré­sident Mahmoud Abbas), Omar Chalabi, a-​​t-​​il ajouté. Alors que l’accès à l’esplanade des Mos­quées était réservé aux Pales­ti­niens âgés de plus de 40 ans et déten­teurs d’une carte de rési­dence délivrée par Israël, la police israé­lienne a annoncé l’arrestation de 18 personnes.
A Bethléem, dans le sud de la Cis­jor­danie, 11 per­sonnes ont été hos­pi­ta­lisées, dont un homme de 20 ans dans un état grave après avoir reçu une car­touche de gaz dans la tête, selon la même source. Dans le nord de la Cis­jor­danie, un millier de Pales­ti­niens ont défilé à Kafr Qaddoum, à l’ouest de Naplouse, un secteur décrété zone mili­taire fermée par l’armée israé­lienne. Cinq cents autres ont mani­festé à Iraq Burin, au sud de Naplouse, en direction de la colonie juive de Bracha. Les heurts ont fait quatre blessés par balles caou­tchoutées à Kafr Qaddoum et un à Iraq Burin, selon le Croissant-​​Rouge.

MANI­FES­TA­TIONS DE SOLI­DARITÉ AU MOYEN-​​ORIENT

Dans le sud du Liban, près de la fron­tière israé­lienne, des cen­taines de Libanais et de réfugiés pales­ti­niens ont mani­festé sous haute sur­veillance, selon un cor­res­pondant de l’AFP sur place. Des mani­fes­tants ont brandi des dra­peaux pales­ti­niens et du Hez­bollah libanais. Sur des pan­cartes ins­tallées le long de la route menant à Arnoun, près de la fron­tière avec Israël, le Hez­bollah a écrit "Jéru­salem, nous arrivons !" ou "La Journée de la terre est le jour de l’attachement au droit au retour [des réfugiés pales­ti­niens]". En Jor­danie, plus de 15 000 per­sonnes, y compris des membres de l’opposition isla­miste et des syn­di­ca­listes, se sont ras­sem­blées pour un sit-​​in à Kafrein, près de la mer Morte.
"Le sit-​​in est paci­fique et la situation, sous contrôle", a déclaré une source sécuritaire.
Des cen­taines de Syriens se sont réunis dans le centre de Damas à l’occasion de cette journée, scandant également des slogans de soutien au pré­sident syrien contesté, Bachar Al-​​Assad, a constaté une jour­na­liste de l’AFP. Au cours de cette Marche mon­diale pour Jéru­salem, placée sous le slogan "Des mil­lions de Syriens veulent récu­pérer la Palestine", les mani­fes­tants ont scandé : "Nous revien­drons en Palestine, nous pro­mettons à tous les morts et à tous les martyrs arabes que nous arrivons à Jérusalem."

vendredi 30 mars 2012

Hana Shalabi, en train de mourir pour vivre





La rhétorique qui caractérise le débat Israël/Palestine exploite l'émotion d'un crime pour en justifier un autre. Il est vital de garder à l'esprit qu'une vie de chaque côté ne vaut pas moins qu'une autre. Nombre de violations des droits de l'homme ont lieu en Palestine, reconnues comme étant illégales en vertu du droit international - toutes au prix d'un mépris flagrant de ce droit. Il y a près de deux semaines, les Nations-Unies ont produit un rapport qui condamne fermement la situation de discrimination systématique des Palestiniens par Israël. On a annoncé hier que le gouvernement de droite d'Israël a maintenant décidé de rompre tout contact avec le conseil des droits de l'homme de l'ONU (2). Encore une fois, il s'agit d'un exposé des faits tout autant que c'est un fait que les violations elles-mêmes ont lieu.
Hier une parodie de tribunal militaire d'Israël a également annoncé qu'il a rejeté un appel des avocats de Hana al-Shalabi, une Palestinienne de Cisjordanie qui est en grève de la faim depuis plus de 40 jours. Hana est détenue sans inculpation, et sans la moindre chance d'avoir un procès. Elle avait fait auparavant deux ans de détention administrative, déjà sans avoir été inculpée selon la politique d'Israël de détention de prisonniers sur des "preuves secrètes", qu'ils jugent bon de ne pas divulguer.

Elle a été libérée en octobre 2011, puis ré-arrêtée en février cette année.

Elle est une des dizaines de milliers d'individus qui ont été victimes de ce système.

Elle proteste pour elle-même, pour ses droits humains, et pour les droits des plus de trois cents autres détenus administratifs et grévistes de la faim palestiniens.

Son état de santé suscite maintenant de très grandes inquiétudes. Le juge du tribunal israélien n'a vu aucune raison de la libérer, bien que les médecins aient alerté que son cœur pouvait lâcher maintenant à n'importe quel moment.

Les avocats d'Hana sont également préoccupés par le fait que les responsables israéliens envisagent de l'alimenter de force - une action fortement condamnée par Amnesty International comme violation flagrante des droits de l'homme.

Il n'y a eu jusqu'à présent que très peu d'articles sur la lutte d'Hana dans la presse grand public, malgré un recours intensif à Twitter pour sensibiliser sur son sort.

Les mots-clic HanaisDying2live et HanaShalabi ont fleuri sur Twitter et le réseau social a eu un rôle clé pour galvaniser le soutien. Mais le temps est compté. Si la pression extérieure peut avoir quelque effet, il faut répandre l'information très rapidement.

Un article rapporte lundi (3) que la sœur d'Hana ne pense pas que sa sœur pourra survivre sept jours de plus.

C'est une honte qu'Israël soit autorisé à agir de cette manière, en toute impunité. Il ne s'agit pas de religion ; il s'agit de l'humanité commune que nous avons en partage.

Beaucoup de gens parlent déjà de Hana Shalabi, qu'ils soient juifs, musulmans, chrétiens ou athées. La différence est qu'Hana Shalabi va peut-être mourir parce qu'elle est palestinienne.
 
(1) Rapport du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, ONU, 8ème session, 13 février-9 mars 2012, publié le 9 mars 2012 (9 pages, en anglais, format PDF)

(2) Voir dépêche AFP sur Libération.fr

(3) "Inside the home of Hana Shalabi", Lina Alsaafin, 26 mars 2012, Al-Akhbar (en anglais)
 
Source: ism-france.org
 

La prière de consultation (Salat Al-istikhara)



La prière de consultation fait partie des actes que le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) pratiquait régulièrement.

C’est une prière composées de deux rakaates, suivie d’une invocation que le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) formulait quand il envisageait une affaire ou se trouvait face à un projet dont il ne savait s’il était bénéfique ou non. Ensuite, il poursuivait cette initiative ou ce projet ; lorsque ce projet était bénéfique, les conditions de sa poursuite et de son exécution devenaient favorables, sinon Dieu l’en détournait.



La prière de consultation est donc une tradition prophétique recommandée pour toute personne confrontée à une décision importante comme un mariage, un voyage ou un travail ; elle doit accomplir la prière de consultation, puis elle répète l’invocation que le Prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) disait. Si le projet en question est bénéfique, Dieu insufflera au fidèle de l’enthousiasme envers l’exécution de ce projet et lui en facilitera l’accomplissement. Autrement, Dieu le fera renoncer à ce projet.


Description de la prière de consultation


La prière de consultation se compose de deux rakaates, la première rakaate se compose de préférence de la sourate la Fatiha (n°1 du coran) et de la sourate " Les Incroyants " (Kafiroune n° 109 du Coran). La deuxième rakaate se compose de préférence de la sourate Fatiha suivie de la sourate " Le Culte pur " (sourate Ikhlas n° 112 du Coran).



Après les salutations finales, le Croyant invoque Dieu par une invocation spéciale afin que Dieu l’aide à réaliser la meilleure action. Il faut attirer l’attention des Frères et Sœurs que cette prière ne doit pas être uniquement faite lorsque l’on souhaite choisir son conjoint.



Selon Jaber Ben Abdallah (raa), " le Prophète (Salla Allah ‘alih wa salam) nous enseignait à demander l’inspiration à Dieu comme il nous enseignait les sourates du Coran. Il nous disait : Lorsque l’un de vous veut décider d’une chose qu’il fasse deux rakaates en dehors de la prière canonique puis qu’il dise " Seigneur Dieu, je Te demande de m’inspirer  par Ta Science, je Te demande de m’appuyer par Ta Puissance et je Te demande de Ta Grâce Incommensurable, car Tu peux tout et je ne puis rien, Tu sais tout et je ne sais rien, car c’est Toi qui connaît les choses cachées. Grand Dieu ! Si tu sais qu’il aura du bien dans cette affaire, en ce qui concerne ma religion, ma subsistance et de mon destin (mon avenir ou mon futur) décide en ma faveur et rends la moi facile, puis bénis là pour moi. Et si Tu sais qu’il en résultera un mal pour moi dans ma religion, ma subsistance et mon destin (mon avenir ou mon futur) écarte là de moi et écarte-moi d’elle et décide le bien pour moi là où il se trouve, puis rends-moi satisfait d’elle " ensuite, qu’il indique son affaire. (Hadith Sahih rapporté par l’Imam Bokhari).



Invocation en phonétique dite après les salutations

"Allahouma inni astakhirouka bi îlmik wa astaqdirouka bi qodratik wa as-alouka min fadlika al âzim, fa innaka taqdirou wa la aqdir wa tâlamou wa la âlam wa anta âlamoul ghouyoub.



Allahouma in kounta tâlamou anna hadha al amra khayroun li fi dinni wa ma-âchy wa âqibata amri, fa qdourhou-li, wa in kounta tâlamou ana hadha al amra charroun li fi dinni wa ma-âchy wa âqibata amri fa çrif-hou âni wa çrifni ânh, wa qdour li al khayra haythou kana thoumma radini bih ".  (Traduction du Hadith cité ci-dessus)

Source: imaniatte.over-blog.com


4 sortes d’amour pour Allah



« Il existe quatre sortes d'amour qu'il faut savoir distinguer. Car ceux qui se sont égarés ne l'ont été que pour leur incapacité de les distinguer.

La première sorte consiste dans l'amour d'Allah. Cet amour à lui seul ne suffit pas pour faire échapper au châtiment d'Allah et obtenir Sa récompense car les polythéistes, les adorateurs de la croix et d'autres aiment Allah. 

La deuxième sorte d'amour consiste à aimer ce qu'Allah aime. C'est cet amour qui permet de quitter l'impiété et d'entrer en Islam. Le plus aimé d'Allah parmi les humains est le plus imprégné de cet amour. 

La troisième sorte d'amour consiste dans le fait d'aimer pour Allah et en Allah. Cet amour est inhérent à l'attachement à ce qu'Allah aime. L'on ne saurait aimer vraiment ce qu'Allah aime sans aimer pour Lui et en Lui.

La quatrième sorte consiste à aimer à côté de Lui. Voilà l'amour polythéiste. Quiconque aime quelque chose pas pour Allah ni à cause de Lui, mais à côté de Lui, l'a pris pour un égal d'Allah à Lui opposer. Ce qui est l'amour vécu par les polythéistes.

Il s'y ajoute une cinquième sorte d'amour étranger à notre sujet. Il s'agit de l'amour naturel, le penchant de l'humain vers ce qui  convient à sa nature à la manière dont l'assoiffé aime l'eau, et l'affamé la nourriture et à l'instar de notre désir du sommeil ou l'affection que nous portons à nos épouses et à nos enfants. Ce sentiment ne peut être condamné que s'il distrait le fidèle du rappel d'Allah et le détourne de Son amour comme le dit le Très Haut : « ô vous qui avez cru! Que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela... alors ceux-là seront les perdants. » (Coran,63 :9) et : « des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l' invocation d' Allah, de l' accomplissement de la Salâ et de l' acquittement de la Zakâ, et qui redoutent un Jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les regards. » (Coran, 24 :37 ). Voir al-djawab al-Kafi, 1/134.

Ensuite, il poursuit : «  La différence entre le fait d'aimer en Allah et le fait d'aimer à côté d'Allah - différence qui fait partie des choses les plus importantes que tout un chacun doit connaître - consiste en ceci que le fait d'aimer en Allah représente le summum de la foi alors que le fait d'aimer à côté d'Allah est l'essence même du polythéisme. 

La différence entre les deux réside dans le fait que dans le premier cas l'aimant se laisse guider par son amour pour Allah. Si cet amour domine le cœur, il pousse à aimer ce qu'Allah aime. Quand on aime ce que son Maître et Allié aime, on est alors en présence d'un amour pour Lui et en Lui. C'est pour cela que le fidèle aime Ses messagers, anges et prophètes parce qu'il sait qu'Allah les aime. De même il déteste celui qui les déteste parce qu'il sait qu'Allah le déteste. Le signe de la disponibilité à aimer et à détester en Allah est d'agir en sorte que la haine que l'on nourrit à l'endroit de l'ennemi d'Allah ne se transforme pas en amitié à cause d'un bienfait ou un service rendu par l'ennemi en question ou un besoin satisfait par lui, mais aussi de sorte que l'amour que l'on porte pour l'ami d'Allah ne se transforme pas en haine si l'ami en question nous cause un des agréments ou une peine volontaire ou involontaire ; qu'il le fasse en se croyant obéir à Allah ou en application d'une opinion personnelle ou par abus suivi de regret et de repentir. 

jeudi 29 mars 2012

L’Islam condamne le terrorisme



Au nom des principes de l’éthique de l’Islam, nous ne pouvons que dire que tout acte terroriste est fermement condamné au sein de notre religion. Les fondements de l’Islam sont pacifiques, dépourvus de cette haine aveugle que peuvent ressentir les terroristes, peu importe leur origine et leur confession.

Faucher des vies, au nom de quoi ?

Le terrorisme, qu’il soit l’oeuvre d’hommes ou de femmes musulmans, chrétiens, juifs ou athées est condamnable. La violence gratuite et aveugle sur des civils désarmés, pire, sur des femmes et des enfants, prouve une lâcheté caractéristique de la part de l’agresseur. Surprendre une personne alors qu’elle est affairée chez elle, ou sur son lieu de travail est d’une facilité malsaine. Aucun risque de se retrouver au sein d’une lutte, le criminel sait d’avance qu’il aura le dessus sur son « adversaire », qu’il ne connaît pour ainsi dire jamais !
Selon un hadith, le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « le fidèle sera toujours à l’aise dans sa religion aussi longtemps qu’il n’aura pas versé le sang d’un innocent. » (source)
Tuer « au nom de… » est un raccourci facile. Beaucoup de personnes sont convaincues que les Religions sont la cause première des guerres dans le monde, ainsi que des attentats. « Tuer au nom de Dieu » est une phrase reprise par bon nombre d’occidentaux, ainsi que par les médias classiques pour justifier de la dangereusité des croyants pratiquants. Les musulmans sont les êtres les plus pointés du doigt en France. Lorsqu’il est pratiquant, on le considère souvent comme un fondamentaliste, voire un extremiste.
Le jilbab, le hijab ou la barbe sont des symboles péjoratifs dans notre société, et lorsqu’en plus le frère ou la soeur fréquente régulièrement la mosquée, il ou elle est considéré(e) comme un être potentiellement dangereux pour tous ceux qui entrent en contact avec lui (ou elle). Lorsqu’un arabe est au coeur d’une affaire d’assassinat ou d’attentat, c’est la communauté toute entière qui en fait les frais, et qui subit la gêne, la colère, la peur, la haine « des autres ». Un amalgame facile et dangereux, un raccourci que font les médias avec art et délectation.. pourquoi ? Que devons nous faire ou dire ? Comment protéger nos enfants face à cette montée de l’islamophobie, qui petit à petit prend de l’essor et laisse place à des actes impardonnables ?


L’Islam, raison et modernité

Les fondements de la religion musulmane (le Coran et la Sunnah) et sa Tradition rassemblent la raison et la modernité qui ensemble font du musulman un être équilibré et dans le juste milieu. Sans faire dans le fondamentalisme ni le modernisme, le musulman doit apprendre des écrits, c’est à dire du Coran et de la Tradition prophétique. Le Coran pose les fondements saints de l’Islam, riche en contextes historiques et en subtilités qu’il nous est possible de comprendre à l’aide des Tafsîrs. Ce miracle nous accompagne chaque jour, et les savants en comprennent certains versets qu’au fur et à mesure, étant hors du temps.
La Tradition est quant à elle, ce qui nous permet de nous adapter, grâce au travail fastidieux des savants au fil des décennies, selon certains consensus, vivre en société, peu importe où sur terre, ni même quand, en respectant les ordres divins et en s’éfforçant de prendre chaque jour notre Prophète bien aimé (salallahu ‘alayhi wa salam) en exemple. Aimer la Tradition sans être traditionaliste, être rationnel sans devenir rationaliste… Le meilleur des hommes n’a fait que confirmer tout au long de sa vie que le juste milieu était le Droit Chemin de l’Islam, avec raison et modernité, il a su dans chaque situation trouver la sagesse et la douceur.
« C’est ainsi que nous avons fait de vous une communauté de juste milieu… » (S.2 / V.143, le verset du milieu de la Sourate !)
Le musulman doit condamner le blâmable et ordonner le Bien, avec Sincérité le musulman ne peut cautionner, ni pire être le complice ni même l’auteur d’un acte terroriste, quel qu’il soit. « Celui parmi vous qui voit un mal doit le modifier par sa main ; s’il ne le peut pas, alors par sa langue ; et s’il ne le peut pas, alors par son cœur. Et c’est là le plus faible de la foi » (Muslim 49) disait le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam).
Le fanatisme existe bel et bien, dans toutes les religions, mais également chez les athées ou athéistes ! Ils se servent de causes communes pour rallier quelques âmes égarées et surtout cacher une autre intention, une âme égarée, un état psychique instable… Le terrorisme est par essence même contraire aux fondements et aux traditions de la majorité des religions de ce globe. Oppression, intimidation ne sont pas les lots des musulmans, le terrorisme est une chose condamnable et blâmable. Attaquer des innocents désarmés dans un pays n’étant pas en guerre relève d’une autre affaire que la religion. Car en Islam, l’homicide volontaire est un péché majeur, et puni.

Source: www.ajib.fr

 


L'islam est innocent des terroristes... par mouslimfrancais