vendredi 10 février 2012

Elle perdit son père, son époux, et ses enfants, alors elle appris l’intégralité du Coran


Apprendre le Coran n’est pas un fait soumis à des règles précises, chacun suit sa propre méthode, ce qui est l’un des miracles du Coran… Ceux qui sont occupés comme ceux qui ne le sont pas, les intellectuels comme les illettrés peuvent l’apprendre.  
Souvent, le musulman peut être confronté à des situations difficiles  qui peuvent changer sa vie, quand il subit la perte d’un être cher par exemple. Cela peut être une épreuve face à laquelle, ALLAH Azzawajel place Ses sujets.

« Fatima », âgée de 47 ans est une femme illettrée qui ne sait ni lire ni écrire… Malgré cela elle a rejoint les écoles d’apprentissage et a pu apprendre 15 chapitres grâce à ses efforts.
Son histoire comporte l’endurance, de la sagesse, et illustre la force de la femme musulmane et son aptitude à faire face aux défis… Elle est arrivée dans le royaume d’un pays voisin, dans l’espoir de trouver un futur brillant et une vie décente.
Elle dit : « Nous menions une vie normale et routinière… Mais au retour d’un de nos voyages en Arabie Saoudite, mes parents ont eu un accident et y ont laissé la vie, j’étais désormais orpheline et sans tuteur… J’ai vécu une période difficile car j’étais jeune et sans personne pour s’occuper de moi alors que je venais de perdre mes parents de façon tragique. Ayant pitié de moi, notre voisine a décidé de m’élever, ainsi malgré ses conditions difficiles elle a été obligée de travailler contre un salaire dérisoire. Or, à la fin, elle a été atteinte d’une maladie qui l’a complètement paralysée, elle a donc pensé à assurer l’avenir de «  Fatima » qui avait presque 18 ans, en la mariant à un homme croyant e aux bonnes mœurs.

« Fatima » a mené une vie normale avec sa nouvelle famille, elle eut deux fils et une fille qui ont apporté la joie dans sa vie.
Au fil des ans, le mari travaillait afin de subvenir aux besoins de sa famille, au point de ne passer que quelques heures chez lui et passait la plupart de son temps au travail.
Un jour, le père est sorti avec sa fille et ses fils pour acheter quelques affaires, c’est alors qu’un chauffard l’a heurté transformant la voiture et les passagers en cadavres brulés.

« Fatima »  poursuit son histoire en disant : j’ai vécu dans une chambre dont m’a fait don, un homme généreux, je possédais une petite radio que j’allumais pour écouter la station du Saint Coran, alors je me suis retrouvée en train de répéter avec le ré citateur quelques versets, la méthode attirait mon attention. J’ai donc pu apprendre 10 chapitres après avoir acheté plusieurs cassettes, puis j’ai rejoint l’école d’apprentissage, et grâce à mon assiduité, j’ai passé des examens pour lesquels j’ai obtenu une excellente note.
Je n’ai jamais fréquenté l’école ni appris à lire ni écrire, en revanche je vais souvent à « Al Haram » et je demande à des femmes ayant appris le Coran de m’apprendre et m’entraîner vue ma bonne mémoire et ma grande aptitude à apprendre et assimiler… Ces femmes m’ont rendu service sans jamais s’ennuyer ou se plaindre.

Elle s’arrête un instant en pleurant : « Parfois, je me rappelle de la perte de mes parents et de ma famille, et même de la femme qui m’a élevée et qui m’a aidé à avoir cette belle vie… Mais quand j’écoute ou quand je lis le Coran je ressens une grande acceptation vis-à-vis du destin et de la volonté d’ALLAH ».

A la fin, elle donna un conseil en disant : « je conseille toute femme qui continue à commettre des erreurs, de se repentir, de suivre la bonne voie et de passer le restant de sa vie à accomplir toute acte susceptible de a rapprocher du Seigneur de l’univers et du chemin vers le Paradis… Le livre d’ALLAH représente le bonheur, la sécurité et le réconfort, si le cœur le ressent et si l’esprit assimile ses versets en le lisant, il est donc le chemin à suivre afin d’obtenir le bonheur ici-bas et le Paradis dans l’au-delà.

Source: Femmes ne connaissant pas le désespoir

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